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Publié le 19/03/2022 à 1751 La France pourrait manquer de munitions en seulement quatre jours de conflit de haute intensité», selon des députés. AFP Plusieurs élus LR demandent la préparation de la France à un conflit de longue durée. Plusieurs parlementaires LR, dont le président de la commission de la Défense du Sénat, s'inquiètent du niveau des stocks de munitions et ont demandé samedi que la France se prépare à un conflit de longue durée, en raison de la guerre en lire aussiL'armée française ne dispose-t-elle que de trois jours de stocks de munitions ?Les Russes eux-mêmes commencent à être en difficulté sur certaines munitions. Tous les pays sont confrontés à ça. Il faut savoir passer du temps de paix au temps de guerre, on ne l'a pas fait pendant 75 ans», a déclaré à CNews-Europe 1 Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat. Nous n'avons pas des munitions en quantité suffisante pour un très long conflit», selon effort financier immédiat»Dans un courrier à la ministre des Armées Florence Parly, les députés Julien Aubert, Bernard Bouley, Claude de Ganay et Laurence Trastour-Isnart soulignent que la France pourrait manquer de munitions en seulement quatre jours de conflit de haute intensité». Quelles mesures avez-vous engagées pour préparer nos armées?», lire aussiLa rapidité, clé des combats aériens futursDans un rapport fin février, avant le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les députés Patricia Mirallès LREM et Jean-Louis Thiériot LR préconisaient déjà un effort financier immédiat» pour la reconstitution des stocks de munitions, qui nécessitent parfois un long délai de fabrication. Plus globalement, la hausse de l'effort de défense doit être poursuivie et accentuée, face au risque de conflit majeur, changement d'époqueEmmanuel Macron a amorcé en 2017 une nette remontée en puissance des crédits défense après des années de disette. Le budget du ministère des Armées va de nouveau croître en 2022, à 40,9 milliards d'euros, conformément à la Loi de programmation militaire LPM lire aussiAvec la science-fiction, l’armée regarde les menaces du futurEn l'espace d'un mois, on a totalement changé d'époque», fait valoir Christian Cambon. Il faut selon lui que tous les partis de gouvernement s'engagent à renforcer l'entraînement de nos forces armées» et à faire en sorte de raccourcir le temps de livraison» des munitions. Guerre en Ukraine des parlementaires s'inquiètent des faibles stocks de munitions de la France S'ABONNERFermerS'abonner
Àl’occasion de cette journée de la Francophonie, le 20 mars, la Grèce et Athènes se mobilisent pendant 31 jours pour valoriser la langue de Molière. Le français, la cinquième langue la plus parlée du monde, continue d’attirer de nombreux étrangers. L’Organisation Internationale de la Francophonie comptabilise à présent plus de 275 millions de locuteurs.
Fête du Travail Le 1er mai, la fête du Travail est célébrée dans de nombreux pays à travers le monde pour commémorer les combats sociaux des travailleurs. Cet événement international tire son origine d'une journée de grève organisée pour revendiquer la journée de huit heures à la fin du XIXème le montre une comparaison internationale réalisée par l’institut économique de la fondation Hans-Böckler, le recours à la grève est de nos jours très variable selon les pays. C'est en France que l'on dénombre le plus de journées de grève pour 1 000 employés dans l'OCDE, soit en moyenne 114 jours par an. Il est important de souligner que le ratio pour l'Hexagone ne concerne que le secteur privé et les entreprises d'État, et qu'il pourrait donc être plus élevé s'il incluait les grèves du secteur publique. En Belgique et au Canada, le recours à l'action syndicale semble également relativement répandu avec respectivement 91 jours et 80 jours de grève par an pour 1 000 salariés. À l'opposé, les mouvements de grève sont plutôt marginaux aux États-Unis 6 jours pour 1 000 employés et en Suisse 1 jour pour 1 000 employés. Il convient de noter que les statistiques nationales utilisées pour réaliser cette comparaison se basent sur des méthodologies qui peuvent varier entre les pays, notamment le seuil de participants à partir duquel une grève est comptabilisée. Dans certains pays, comme le Canada, ces chiffres incluent également les "lock-out" ou grèves patronales. Cette pratique née au Royaume-Uni dans les années 1850 consiste en la fermeture provisoire d'une entreprise décidée par l'employeur. Elle est généralement utilisée lorsqu'une grève est partielle pour faire pression sur les grévistes, les salariés non grévistes n'étant alors plus rémunérés. Description Ce graphique montre le nombre moyen de jours de grève pour 1 000 salariés par an, dans une sélection de pays de l'OCDE 2009-2018. Signaler URL à utiliser comme lien de référence Code HTML pour intégrer un graphique Statistiques Premium Pratique du télétravail en Europe pendant et après la crise sanitaire 2022 Statistiques Premium Nombre de jours de télétravail par semaine en France et en Europe 2022 Statistiques Premium Opinion des Européens sur la possibilité de télétravailler davantage par pays 2022 Statistiques Premium Temps de sommeil en semaine par sexe en France 2017 Statistiques Premium Répartition idéale selon les Français entre travail/loisirs en cas de Bleisure 2019 Statistiques Premium Influence sur les grèves de l'ouverture du marché ferroviaire selon les Français 2014 Newsletter Infographies Statista propose des infographies quotidiennes sur des sujets d’actualité couvrant Médias et Société. Infographies en lien FAQ Le Graphique du Jour » Statista, disponible sous Licence Creative Commons CC BY-ND peut être utilisé et posté sur tout site Internet marchand ou personnel ainsi que sur les réseaux sociaux. Un simple lien vers le graphique est à ajouter lors de la publication. Pour l'intégrer, veuillez cliquer sur le code HTML que vous trouverez sous chaque graphique. Plus d'informations Le Graphique du Jour » Statista se focalise en ce moment sur deux secteurs Média et Technologie », où figurent des statistiques récentes et mises à jour quotidiennement sur les médias, Internet, les télécommunications et l’électronique grand public; Économie et Société », qui présente des données relatives aux enjeux économiques et politiques actuels ainsi qu’aux domaines du sport et du divertissement. Pour le contenu individuel et les infographies respectant votre design d'entreprise, visitez notre page d'agence Vous avez d'autres questions ? Nous serons ravis d'y répondre ! Contactez nous ! C’est facile, rapide, et nous serions ravis de vous aider !
Frappéepar une troisième vague de chaleur estivale qui remonte et s'intensifie depuis le sud du pays, la France métropolitaine est désormais entièrement frappée par la sécheresse, après
Jean-Christophe Giuliani Depuis le milieu des années 70, la France et l’ensemble des pays industrialisés sont confrontés à une crise, dont l’une des principales conséquences est la hausse du chômage. Étant donné que les économistes, les industriels et les politiques néolibéraux affirment que les principales causes du chômage sont la faiblesse de la croissance du PIB et le manque de compétitivité des entreprises françaises, pour créer des emplois, il suffirait donc de la relancer et de supprimer tous les freins à la compétitivité. Afin d’infirmer ou de confirmer ces affirmations, il m’apparaît nécessaire de commencer par identifier et par analyser les causes et conséquences du chômage. Les conséquences du chômage sont multiples et ne concernent pas que les demandeurs d’emploi. En effet, après avoir montré les conséquences du chômage pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un emploi », je présenterai ensuite celles qui concernent les salariés en poste, les chefs d’entreprises et la compétitivité des entreprises. Pour terminer, je tenterai d’évaluer le montant des coûts directs et indirects du chômage sur le budget de l’État. Se contenter d’étudier les conséquences du chômage sans en comprendre les causes ne permet pas de proposer des solutions capables d’en finir avec lui. Afin d’en appréhender les causes, je commencerai par étudier celles qui sont couramment avancées par le Medef et les néolibéraux. En m’inspirant de John Maynard Keynes, je poursuivrai ce travail en étudiant les causes et conséquences de la productivité horaire. En m’appuyant sur les données statistiques de l’Insee, je terminerai en présentant les enjeux du partage des bénéfices générés par ces gains. Ayant identifiés les enjeux et les causes du chômage, je serai en mesure de proposer des solutions adéquates pour en finir avec ce fléau. Le chômage est un fléau économique, politique et social qui concerne toutes les catégories socioprofessionnelles. Ces conséquences directes et indirectes concernent les demandeurs d’emploi, ainsi que les salariés en poste, les chefs d’entreprises et la compétitivité des entreprises. Les surcoûts financiers générés par le chômage et la peur du chômage contribuent également à creuser la dette publique de l’État et le déficit de la caisse d’assurance maladie. Quelles sont les conséquences directes du chômage ? Les conséquences directes du chômage sont multiples. Elles concernent le pouvoir d’achat et l’endettement des ménages, la rupture des liens sociaux et la perte de santé des demandeurs d’emploi. La perte de pouvoir d’achat La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d’achat et l’endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA revenue de solidarité active. Si le ménage a souscrit à un emprunt immobilier et à des crédits à la consommation, cette perte de revenu peut conduire au surendettement. La cessation de payement des traites et des crédits déclenche une procédure de recouvrement, la saisie des biens et à terme, l’expulsion du logement. La perte du lien social La seconde est la perte du lien social. L’entreprise étant le principal lieu de socialisation du salarié, la perte d’un emploi s’accompagne de la perte du réseau et des liens professionnels qui permettent de se socialiser. La dévalorisation du statut de chômeur influence profondément l’image et l’estime que l’individu a de lui. Malgré le temps libre dont il dispose, le chômeur ne se sent pas digne d’en profiter pour expérimenter de nouvelles activités qui lui permettraient de créer de nouveaux liens sociaux. La honte qu’il ressent l’incite à s’isoler de sa famille et de ses amis. En se repliant sur lui, le chômeur perturbe l’équilibre de sa vie de famille. En 1987, Serge Paugam faisait apparaître que 43,5 % des hommes au chômage depuis 2 ans avaient vécu une rupture conjugale, contre 18,9 % pour ceux qui étaient actifs[14]. Pour toutes ces raisons, le chômage de longue durée apparaît comme l’une des principales causes de l’exclusion sociale. La santé physique et psychique des demandeurs d’emploi La troisième concerne la santé physique et psychique du chômeur. L’identité, le statut social et le sens de la vie d’un individu étant étroitement liés à la pratique quotidienne d’une activité professionnelle, le chômage de longue durée risque de provoquer un effondrement de sa personnalité et de son équilibre psychique. Ne disposant plus de repères temporels pour structurer son emploi du temps et le rythme de sa vie, le chômeur est confronté au désœuvrement, à l’angoisse et au vide existentiel. La discrimination associée au statut de chômeur peut également provoquer une dévalorisation de soi et donc, une perte d’estime de soi. La honte et la culpabilité qu’elle provoque s’accompagnent souvent d’un état de stress durable que l’individu ne peut pas éviter ou affronter. La fuite de ce vide et de cet état de stress peut conduire à des comportements violents ou compensatoires la consommation d’alcool ou de drogue ou des addictions jeux vidéo, télévision, Internet, sexe, etc…. En se prolongeant, cet état stressant et anxiogène peut provoquer des maladies plus ou moins graves, telles que l’insomnie, la dépression, le cancer, etc…, et parfois, conduire au suicide. Une étude de 1997 a montré qu’une augmentation de 3 % du taux de chômage pouvait provoquer une hausse du taux de suicide de 4,4 %[15]. Étant davantage soumis aux maladies cardio-vasculaires et rénales +50 %, le taux de mortalité d’un chômeur augmente en moyenne de 75 % par rapport à celui d’un actif[16]. Michel Lagrave cite une étude britannique qui affirme qu’une hausse de 1 million de chômeurs sur 5 ans provoque 50 000 décès et 60 000 cas de maladies mentales supplémentaires[17]. Ces conséquences incitent davantage les chômeurs à retrouver rapidement un emploi qu’à profiter des allocations chômages et du temps libre. Après avoir présenté les conséquences directes, il est nécessaire de présenter les indirectes. Quelles sont les conséquences indirectes du chômage ? Les conséquences indirectes du chômage concernent la hausse de la délinquance, les salariés en poste, la compétitivité des entreprises et la santé des dirigeants d’entreprises. La hausse de la délinquance et de la criminalité La première conséquence indirecte concerne la hausse de la délinquance et de la criminalité. La plupart des condamnés pour vols, trafics ou violences cumulent la précarité et l’exclusion sociale liées au chômage. Une étude publiée en 2000 montrait qu’un détenu sur sept n’a jamais exercé d’activité professionnelle et qu’un sur deux est ou a été ouvrier, contre un sur trois dans l’ensemble de la population[18]. Confronté à la difficulté de trouver un emploi, un jeune issu de milieux défavorisés peut donc facilement basculer dans la délinquance. Il existerait également une corrélation entre la hausse du chômage et celle de la délinquance. Aux États-Unis, une étude a montré qu’une hausse de 10 % du chômage provoque une hausse de 4 % des arrestations, de 6 % des incarcérations, de 3,4 % des crimes économiques et de 0,8 % des crimes violents. Une hausse de 1 million de chômeurs sur 5 ans est à l’origine de 14 000 condamnations pénales supplémentaires[19]. Le chômage étant la principale cause de la délinquance, au lieu d’augmenter le nombre de prisons, les pouvoirs publics devraient plutôt enrayer la hausse du chômage. L’impact du chômage sur les salariés en poste La seconde conséquence concerne l’impact du chômage sur les salariés en poste. Il n’y a pas que les chômeurs qui sont concernés par la hausse du chômage. Elle concerne également tous les salariés qui ont la chance d’avoir un emploi ». La hausse du chômage entretient un climat d’insécurité dans l’esprit des salariés qui ont peur de perdre leurs emplois. Pour éviter de se retrouver au chômage, en fonction de son niveau hiérarchique, le salarié peut utiliser de multiples stratégies d’évitement se soumettre aux ordres, contribuer au sale boulot »[20], accepter la dégradation de ses conditions de travail, entrer en compétition avec ses collègues et ne pas s’impliquer dans des revendications sociales collectives. La peur du chômage empêche les mouvements sociaux de se mobiliser pour lutter contre la dégradation des conditions de travail la stagnation des salaires, la flexibilité, la réforme du Code du travail, la casse du système social, etc… Ce comportement de soumission provoque un état de stress qui a des répercussions sur la santé physique et psychique des salariés. En acceptant de contribuer au sale boulot », d’intensifier son rythme de travail, l’insécurité d’un emploi précaire, le harcèlement d’un petit chef, la flexibilité, des objectifs inatteignables, des horaires irréguliers et imprévisibles incompatibles avec une vie sociale et familiale, etc…, les salariés s’exposent à des situations de stress et à des risques psychosociaux. En reprenant les quatrième et sixième enquêtes européennes sur les conditions de travail dans l’Union européenne, un rapport de l’Organisation internationale du Travail OIT estimait que 40 millions de personnes étaient affectées par le stress lié au travail[21]. Tandis que 36 % déclaraient travailler dans des délais très courts, 33 % déclaraient travailler à une cadence élevée. Ce même rapport indiquait, d’une part, qu’un travailleur sur six, soit 16 %, avait été confronté à un comportement social hostile violence physique, harcèlement sexuel et harcèlement, et, d’autre part, que 80 % des cadres s’inquiétaient du stress lié au travail, et que près d’un sur cinq considéraient la violence et le harcèlement comme un problème majeur. Quels que soient leurs niveaux hiérarchiques, à cause du stress lié au travail, de plus en plus de salariés sont sujets à des fatigues, à des maux de tête ou d’estomac, à des troubles du sommeil et de l’humeur, à des comportements addictifs alcool, drogues, jeux, shopping, sexe, surtravail, etc… et à des états anormaux d’agitation et d’angoisse accompagnés d’une diminution de la lucidité et d’un rétrécissement de la pensée. En se prolongeant dans le temps, l’exposition à un état de stress durable provoque des problèmes de santé physique maladies cardio-vasculaires, accident vasculaire cérébral AVC, troubles musculo-squelettiques TMS, hypertension artérielle, ulcères, cancers, etc… et psychique anxiété, fatigue chronique, dépression, Burn-out, tentatives de suicide, etc…. Les troubles musculo-squelettiques et psychiques constituent les pathologies à caractère professionnelles les plus fréquentes. À eux seuls, les TMS, qui ont augmenté de 17 % par an en dix ans, représentaient 74 % des déclarations des maladies professionnelles en 2008[22]. Afin d’aider les salariés à poursuivre leur travail, les médecins généralistes prescrivent toujours plus d’antidépresseurs. En 2000, 24,5 % de la population française a bénéficié du remboursement d’un médicament psychotrope[23]. La hausse de la consommation de psychotropes est le révélateur d’un malaise social profond qui ne cesse de progresser. Au lieu d’en prescrire toujours plus, il serait plus judicieux d’en finir avec le chômage qui est la principale cause du stress au travail. Les problèmes de santé physique et psychique concernent également les dirigeants d’entreprises. Une étude, réalisée en 2010 par TNS Sofres auprès de 800 dirigeants de PME, révélait que 63 % déclaraient être stressés et que 34 % d’entre eux souffraient de problèmes de santé liés au travail[24]. L’impact du chômage sur la compétitivité des entreprises La troisième conséquence concerne la compétitivité des entreprises. L’absentéisme, la rotation du personnel et la baisse de la productivité liés au stress au travail ont également des répercussions sur la performance des entreprises. En 2001, une étude estimait que 30 % des arrêts maladie étaient directement liés au stress[25]. Aux États-Unis, l’absentéisme est responsable de plus de la moitié des 550 millions d’heures de travail perdues dans le secteur privé[26]. Une étude de 2013 financée par l’Union européenne estimait que le coût du stress lié au travail s’élevait à 514 milliards € par an pour les entreprises européennes l’absentéisme et le présentéisme représentaient 272 milliards € et la perte de productivité était estimée à 242 milliards €[27]. En France, le coût du stress était estimé entre 1,9 et 3 milliards € pour les entreprises en 2007[28]. Une étude britannique réalisée en 2007 par le Sainsbury Centre for Mental health estimait que le coût du stress, de l’anxiété et de la dépression s’élevait pour les employeurs à 1 220 € par employé et par an 710 € était imputable au présentéisme, 400 € à l’absentéisme et 110 € à la rotation du personnel[29]. À ces coûts, il faut ajouter les risques psychosociaux liés au manque de perspective d’évolution, à l’accroissement des tensions interpersonnelles, ainsi qu’à l’absence d’implication et de communication au sein des équipes de travail, qui ont également un impact sur la performance des entreprises. Au lieu d’attribuer la perte de compétitivité des entreprises au coût trop élevé du travail, à la rigidité du Code du travail et à la réduction du temps de travail, le Medef devrait encourager la mise en œuvre de politiques salariales qui amélioraient la qualité de vie et le bien-être des salariés sécuriser les parcours professionnels, aménager des horaires plus stables compatibles avec une vie privée, alléger les charges de travail en la répartissant et réduire le temps de travail. En permettant d’augmenter la productivité et la qualité du travail, ces mesures contribueraient à favoriser la compétitivité des entreprises et donc, à créer des emplois. Le chômage et la peur du chômage ne concernent pas que les salariés et les entreprises, ils concernent également le budget de l’État. Quelles sont les conséquences du chômage sur le budget de l’État ? La hausse du chômage a également des répercussions sur le budget de l’État. En provoquant à la fois une hausse des dépenses et une baisse des recettes fiscales, l’augmentation du chômage contribue à creuser la dette publique. Afin d’en calculer le coût, il est nécessaire de prendre en compte les coûts directs et indirects. Quels sont les coûts directs du chômage ? En France, les coûts directs du chômage sont estimés à 6 % du PIB[30]. Ils concernent, d’une part, l’augmentation des allocations chômage et des dépenses de gestion administrative allouées à Pôle emploi, et, d’autre part, la baisse des cotisations versées à l’Urssaf et aux caisses de retraite, ainsi que celle des recettes fiscales de l’État et des collectivités locales. Ils comprennent également les diverses aides, que l’État accorde aux entreprises pour créer des emplois. Le coût global annuel des allocations chômage reviendrait à 45 milliards € l’allocation versée par l’Unédic aux 2,4 millions de chômeurs coûterait un peu plus de 33,5 milliards € et la prime pour l’emploi versée par la caisse d’allocation familiale CAF à 1,35 million de personnes reviendrait à environ 11,8 milliards €[31]. À ce montant, il est nécessaire d’ajouter 83 milliards € consécutifs à des coûts supplémentaires, à des baisses de cotisations et à des pertes de recettes fiscales l’Unédic pour 34,8 milliards €, la sécurité sociale pour 25,7 milliards € et l’État et les collectivités locales pour 22,4 milliards €[32]. À cela, il faut ajouter 10 milliards € alloués au dispositif du RSA[33]. Pour finir, il est également nécessaire d’ajouter les 36 milliards € d’aides accordées aux entreprises pour créer des emplois 16 milliards € concernent le Crédit Impôt Compétitivité Emploi CICE[34] et 20 milliards € le Pacte de responsabilité et de solidarité[35]. Le cumul approximatif des coûts directs liés au chômage s’élèverait donc à environ 174 milliards € par an. En 2013, le total des recettes nettes du budget général de la France s’élevait à 312 milliards €[36] et le montant du PIB à 2 113 milliards €[37]. Puisque le coût direct du chômage s’élevait à 174 milliards €, il représentait 55,8 % du budget de l’État et 8,2 % du PIB. Quels sont les coûts indirects du chômage ? Les coûts directs n’intègrent pas les coûts indirects liés aux conséquences sociales du chômage. En effet, l’augmentation, d’une part, de la délinquance et des incarcérations, et, d’autre part, des maladies liées au chômage et à la peur du chômage, provoque une hausse des dépenses qui creusent la dette publique de l’État et le déficit de la caisse d’assurance maladie. Selon une étude canadienne datant de 1996, si le taux de chômage atteignait 10,4 % de la population, son coût indirect évoluerait entre 5 % et 12 % du PIB[38]. S’il atteignait 12 %, ce coût représenterait 253 milliards €, soit 81 % des recettes fiscales de l’État. En effet, pour réparer les dégâts provoqués par la hausse du chômage, le gouvernement doit augmenter le budget des ministères du Travail et de l’Emploi, des affaires sociales, de la santé, de la justice et de l’intérieur. L’augmentation de la délinquance provoque la hausse des dépenses des ministères de la Justice et de l’Intérieur. Engorgé par l’accroissement des infractions et des délits, le ministère de la Justice doit augmenter ses effectifs et les moyens octroyés à l’appareil judiciaire pour assurer son fonctionnement. Pour maintenir l’ordre et la sécurité, le ministère de l’Intérieur doit augmenter ses effectifs et les moyens alloués à la police. Le surpeuplement des prisons consécutif à l’augmentation de la délinquance oblige le gouvernement à en construire de nouvelles et à embaucher du personnel pénitencier. Une étude publiée en 2010 par l’économiste Jacques Bichot estimait que les dépenses liées à la délinquance pouvaient être estimées à plus de 115 milliards d’euros par an[39], soit 7,5 % du PIB. La hausse du chômage et le stress lié à la peur du chômage provoquent également l’augmentation des dépenses de santé. Une étude de 2013 financée par l’Union européenne estimait le coût des dépressions liées au travail supporté par les systèmes sociaux des États européens à 102 milliards € le coût des soins de santé représentait 63 milliards € et les prestations sociales versées sous la forme d’allocations s’élevaient à 39 milliards €[40]. En France, l’augmentation des pathologies psychiques et de la consommation de psychotropes représentaient 22,6 milliards, soit 16 % des dépenses de santé en 2011[41]. La hausse des coûts destinés à prendre en charge les maladies physiques et psychiques liées au chômage et à la peur du chômage contribuent à creuser le déficit de la caisse d’assurance maladie au profit des industries pharmaceutiques et de la santé. Au lieu d’attribuer le déficit de la caisse d’assurance maladie à la mauvaise gestion des partenaires sociaux, il apparaît plus judicieux de l’attribuer à la hausse du chômage. Le meilleur moyen de réduire le déficit de cette caisse n’est donc pas de limiter les conditions d’accès aux arrêts-maladie, de baisser le taux de remboursement des médicaments et des honoraires des médecins, mais de procurer un emploi sécurisé et stable aux 7 millions d’actifs sans emploi. Bien que ces chiffres aient été contestés par les pouvoirs publics, en 1998, Jacques Nikonoff avait estimé le cumul des coûts directs et indirects du chômage à 13 % du PIB[42]. En prenant uniquement en compte les 174 milliards € de coûts directs et les 115 milliards € de coûts indirects liés à l’augmentation de la délinquance, le cumul de ces dépenses aurait abouti à 289 milliards €, soit 13,7 % du PIB en 2013. En augmentant les dépenses de santé, ainsi que le budget des ministères du Travail et de l’Emploi, des affaires sociales, de la justice et de l’intérieur, la hausse du chômage creuse la dette publique de l’État et le déficit de la caisse d’assurances maladie sans améliorer la qualité de vie et le bien-être de la population. Au lieu de proposer des solutions capables d’en finir avec le chômage, la principale préoccupation des gouvernements français et européens, de la commission européenne, du FMI et des agences de notation Modys, Standar & Poor, etc… est de réduire la dette publique des États. Pour la réduire, les mesures préconisées sont les suivantes augmenter l’âge du départ à la retraite, baisser le montant des retraites, réduire les effectifs de la fonction publique, supprimer le salaire minimum, plafonner le salaire des fonctionnaires, réduire l’impôt sur les sociétés et les cotisations sociales patronales, supprimer l’impôt sur la fortune ISF, privatiser les services publics santé, transport, éducation, poste, eau, énergie, etc…, etc… Le cas de la Grèce met en évidence l’incohérence de cette politique dictée par une doctrine idéologique. En provoquant une récession économique, le plan d’austérité augmente le nombre de demandeurs d’emploi qui se traduit par une baisse des recettes fiscales et une augmentation des dépenses qui contribuent à creuser la dette publique. Ce n’est donc pas la réduction des effectifs des services publics éducation, hôpitaux, impôts, etc… ou des dépenses culturelles et sociales, mais la suppression du chômage qui est la stratégie la plus efficace pour réduire la dette publique. Avant de proposer des solutions pour en finir avec le fléau économique, politique et social des 7 millions d’actifs sans emploi, il apparaît indispensable d’en comprendre les causes. 2ème Partie Quelles sont les causes du chômage ? Les causes de la hausse du chômage sont multiples. Tandis que pour le Medef et les néolibéraux, elles sont dues à la faiblesse de la croissance du PIB et au manque de compétitivité des entreprises, pour John Maynard Keynes, elles sont dues au progrès technique. Afin d’appréhender chacune de ces affirmations, je propose d’étudier, d’une part, celles du Medef et des néolibéraux, et, d’autre part, les causes et les conséquences des gains de productivité et les enjeux du partage de la valeur ajoutée générée par ces gains. Les causes du chômage du Medef et des néolibéraux. Le Medef et les néolibéraux affirment que les principales causes de la hausse du chômage sont, d’une part, la faiblesse de la croissance du PIB, et, d’autre part, le coût du travail, la rigidité du Code du travail, l’inadéquation entre l’offre et la demande et la réduction du temps de travail qui seraient un frein à la compétitivité des entreprises. Afin d’infirmer ou de confirmer ces affirmations, il m’est apparu nécessaire d’étudier chacun de ces freins et de comparer l’évolution du taux de croissance du PIB avec la richesse produite par le PIB. Le coût trop élevé du travail serait-il la cause du chômage ? Pour le Medef et les néolibéraux, la première cause du chômage est le coût du travail rémunération + charges sociales patronales. En effet, comme ils seraient trop élevés, le Smic et le coût du travail apparaissent comme un frein à la compétitivité des entreprises et donc, à la création d’emplois. Pour eux, le marché de l’emploi idéal serait celui où le taux horaire du travail serait fixé librement entre les acteurs en fonction de la loi du marché dite de l’offre et de la demande ». Si l’offre d’emploi est plus importante que la demande, le taux horaire augmente pour inciter les salariés à travailler. Par contre, si l’offre est plus faible que la demande, le taux horaire baisse, ou plutôt, s’ajuste en fonction de l’offre. Étant donné qu’en 2013 le taux de chômage officiel de la France était de 9,8 %, la demande d’emploi était plus importante que l’offre. Pour rétablir l’équilibre sur le marché de l’emploi et donc, créer les conditions du plein emploi, il aurait suffi de supprimer le Smic qui apparaît comme un frein à la création d’emploi. En favorisant la réduction du coût du travail, la suppression du Smic aurait donc permis de créer des emplois. Si le coût du travail était la principale cause de la hausse du chômage, les pays qui ont le coût le plus élevé devraient avoir un taux de chômage plus élevé que ceux qui ont le plus bas. Le graphique ci-dessous présente le taux de chômage des pays de la zone euro en fonction du coût horaire moyen d’une heure de travail en 2012. – Sources Enquêtes quadriennales du coût de la main-d’œuvre ECMO, enquête 2012 prolongée par les indices trimestriels du coût de la main-d’œuvre d’Eurostat[43]. – Source Le Monde, Nouveau record de chômage en zone euro à 11,8 %[44]. Ce graphique fait apparaître qu’en 2012, les pays européens qui avaient le coût horaire moyen de l’heure de travail le plus élevé Belgique 40,14 €, Allemagne 31,93 € et Pays-Bas 32,17 € avaient le taux de chômage le plus bas 7,4 %, 5,4 % et 5,6 %. À l’inverse, ceux qui avaient le plus bas Grèce 18,85 €, Espagne 20,92 € et Portugal 12,91 € avaient le taux le plus élevé 26 %, 26,6 % et 16,3 %. Cette analyse met en évidence qu’il n’y a pas forcément de corrélation entre le coût du travail et le taux de chômage. Si c’était le cas, la Grèce, l’Espagne et le Portugal auraient un taux de chômage moins élevé que la Belgique, l’Allemagne et les Pays-Bas. Puisque le coût du travail n’est pas en cause, il apparaît nécessaire de s’intéresser à la rigidité du Code du travail. La rigidité du Code du travail serait-elle la cause du chômage ? La seconde cause de la hausse du chômage serait la rigidité du Code du travail. Pour le Medef et les néolibéraux, le marché de l’emploi idéal est celui où un employeur serait totalement libre d’embaucher ou de licencier un salarié en fonction du rythme de son activité. Les procédures de licenciement de la France étant relativement contraignantes et coûteuses, la réglementation du travail apparaît comme un frein à la compétitivité des entreprises et donc, à la création d’emplois. Si la procédure de licenciement était plus simple, plus rapide et moins onéreuse, les entreprises préféraient embaucher des salariés en CDI plutôt qu’en CDD et en intérim. Comme les règles, qui encadrent les procédures de licenciement, sont les principales responsables de la hausse du chômage, les pays qui ont un haut niveau de protection du travail devraient avoir un taux de chômage élevé. Or, une fois de plus, ce n’est pas le cas. En effet, malgré le fait que les Pays-Bas, la Belgique et la Suède disposent d’une réglementation du travail qui protège les salariés, le taux de chômage de ces pays est plus faible que celui de la France. Puisque ce n’est pas la rigidité du Code du travail qui expliquerait la hausse du chômage, est-ce que ce serait l’inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi ? L’inadéquation entre l’offre et la demande serait-elle la cause du chômage ? La troisième cause du chômage serait l’inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi. Le Medef annonce régulièrement que 200 000 offres d’emplois seraient non pourvues. Les secteurs d’activités qui auraient des difficultés à trouver du personnel sont ceux de la restauration, de l’hôtellerie, des services aux entreprises et des services aux particuliers. Les emplois difficiles à pourvoir seraient ceux d’agents d’entretiens, d’aides à domicile, d’employés de maison, d’aides-soignants, de serveurs, de plongeurs et d’aides-cuisiniers, etc… Ces emplois sont souvent payés au Smic, ont des horaires à temps partiel subi », n’exigent pas de qualification et n’offrent pas de perspective d’avenir. Si les employeurs de ces secteurs d’activité ont réellement du mal à trouver du personnel, au non de la loi dite de l’offre et de la demande », ils n’auraient qu’à rendre ces emplois plus attractifs en proposant des rémunérations et des conditions de travail plus élevé que dans les autres secteurs d’activités. Au lieu de revaloriser ces emplois, le Medef dénonce les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi qui rendraient le chômage plus attractif que le travail. L’allocation d’aide au retour à l’emploi étant trop généreuse, il serait responsable d’un déséquilibre sur le marché de l’emploi et donc, de la hausse du chômage. Comme ce n’est pas l’inadéquation entre l’offre et la demande, est-ce que ce serait la réduction du temps de travail ? La réduction du temps de travail serait-elle la cause du chômage ? Le Medef et les néolibéraux affirment que c’est la réduction du temps de travail, et notamment les 35 heures, qui seraient responsables de la hausse du chômage. La France étant inscrite dans la mondialisation, les 35 heures apparaissent comme un frein à la compétitivité et donc, à la création d’emploi. Pour créer des emplois, ils proposent d’abroger les 35 heures et d’augmenter le temps de travail. Afin de valider ou d’infirmer ces affirmations, je propose de comparer l’évolution du taux de chômage de l’Insee avec celle de la durée moyenne et légale du temps de travail hebdomadaire. Pour calculer la durée moyenne du temps de travail hebdomadaire, j’utiliserai l’équation suivante – Soit, VHTb est le volume total heures travaillées par branche 40 271 480 379 heures[45]. – , PAe est la population active occupe emploi temps plein 25 589 586 hab[46]. – , S est le nombre semaines annuelles 52 semaines. – , Cp est le nombre semaines congés payés 5 semaines. – , DMh est la durée moyenne temps travail hebdomadaire En 2013, les 40,2 milliards d’heures de travail étant répartis entre les 25,5 millions d’actifs à temps plein, la durée moyenne du temps de travail annuel était de 1 574 heures. Comme les heures étaient réparties sur 47 semaines, la DMh était de 34 heures. Le graphique ci-dessous compare la courbe de la durée moyenne et légale du temps de travail hebdomadaire avec celle du taux de chômage de l’Insee de 1950 à 2013. – Source Insee, T302 Chômage et taux de chômage au sens du Bureau International du Travail BIT, par sexe et par tranche d’âge quinquennal et regroupé, en moyenne annuelle, donnée de 1975 à 2013 – Source Insee, T306, chômage et taux de chômage au sens du Bureau International du Travail BIT selon l’ancienne définition, par sexe et âge regroupé, en fin de trimestre donnée 4e trimestre de 1968 à 1974, Op-Cit. – Source Insee, Volume total d’heures travaillées par branche. – Source Insee, Emploi intérieur total par branche en nombre d’équivalents temps plein. L’analyse de ce graphique fait apparaître que plus l’écart entre la durée moyenne et légale du temps de travail diminue, plus le chômage augmente. Il augmente d’autant plus lorsque la durée moyenne est inférieure à la durée légale. En 1968, tandis que la durée moyenne était 45 heures, la durée légale était de 40 heures. L’écart étant de 5 heures en faveur de la durée moyenne, le taux de chômage était de 2,5 %. En 1975, l’écart étant de 1 heure, le taux de chômage était de 4,4 %. En 1994, étant donné que l’écart était de 3 heures en faveur de la durée légale, le taux de chômage était de 10,2 %. Il faudra attendre la loi sur les 35 heures de 1998 pour que la durée moyenne soit à nouveau supérieure de 1 heure à la durée légale pendant 3 ans. Grâce aux 35 heures, de 1997 à 2001 le taux de chômage est passé de 10,3 % à 7,4 %. Maintenir un écart de 7 heures en faveur de la durée moyenne apparaît donc comme une solution envisageable pour enrayer la hausse du chômage. À partir de cette analyse, il est possible d’affirmer que pour en finir avec le chômage, les 35 heures auraient dû être mises en place en 1973, les 32 heures en 1981 et les 24 heures en 1998. À l’inverse de ce qu’affirment le Medef et les ultralibéraux, ce n’est donc pas la réduction du temps de travail, mais le fait de ne pas avoir réduit sa durée légale, qui est la cause du chômage. Puisque ce n’est pas la réduction du temps de travail, est-ce que ce serait la faiblesse de la croissance du PIB ? La faiblesse du taux de croissance du PIB serait-elle la cause du chômage ? La faiblesse du taux de croissance est souvent présentée comme la principale cause de la hausse du chômage. Sa relance apparaît donc comme la seule solution envisageable pour en inverser la courbe. Afin de valider ou d’infirmer cette affirmation, je propose de comparer l’évolution du taux de croissance du PIB et du taux de chômage avec la valeur du PIB de 1950 à 2013. – Source Insee, Produit intérieur brut et revenu national brut par habitant, – Source Insee, T302 Chômage et taux de chômage au sens du Bureau International du Travail BIT, par sexe et par tranche d’âge quinquennal et regroupé, en moyenne annuelle, donnée de 1975 à 2013 – Source Insee, T306, chômage et taux de chômage au sens du Bureau International du Travail BIT selon l’ancienne définition, par sexe et âge regroupé, en fin de trimestre donnée 4e trimestre de 1968 à 1974[47]. L’analyse de ce graphique fait apparaître que le PIB n’a pas cessé d’augmenter malgré la baisse de son taux de croissance. De 1950 à 2013, le PIB est passé de 15,5 à 2 113 milliards €, soit 136 fois plus de valeurs. Même si le taux de croissance de 2013 était seulement de 1,1 %, la valeur ajoutée générée entre 2012 et 2013 était 10,3 fois plus élevée que celle de 1950 qui avait pourtant connu un taux de 17,3 %. En effet, entre 1949 et 1950 la valeur générée était de 2,2 milliards € et entre 2012 et 2013 de 22,6 milliards €. À taux de croissance égale, tandis qu’en 1950 1 % générait 132 millions €, en 2013, il en générait 20,9 milliards €, soit 157 fois plus de richesse. En ce qui concerne le taux de chômage, l’analyse de ce graphique montre que sa hausse est inversement corrélée au taux de croissance du PIB. En effet, de 1969 à 2013, tandis que le taux de chômage passait de 2,2 % à 9,9 %, soit une hausse de 7,7 points, le taux de croissance du PIB passait de 15 % à 1,1 %, soit une baisse de 13,9 points. Puisqu’elles font partie des 30 glorieuses, les 24 années qui s’étendent de 1949 à 1973 sont souvent présentées comme une période de forte croissance et de plein emploi le taux de croissance du PIB était de 1 260 % et le taux de chômage était de 2,7 % en 1973. En comparaison, durant les 39 années qui s’étendent de 1974 à 2013, le taux de croissance a progressé de 906 %, soit une baisse de 354 points, et le taux de chômage comprenait 9,8 % de la population active en 2013. Pourtant, tandis que le cumul de la valeur du PIB générée entre 1949 à 1973 était de 167 milliards €, celui généré entre 1974 à 2013 était de 1 933 milliards €, soit 11,6 fois plus de richesses. Entre 1972 et 1973, il a fallu un taux de croissance de 14,7 % pour générer un PIB de 23 milliards €. Entre 2012 et 2013, il a seulement fallu 1,1 % pour générer 22,6 milliards €. Malgré un écart de 13,6 points de croissance, l’écart de richesse produit était seulement de 400 millions €. Si la richesse créée par le PIB avait expliqué la hausse du chômage, le taux de chômage de 1973 aurait dû être plus important que celui de 2013. Or, ce n’est pas le cas. Cette analyse confirme que la hausse du chômage n’est pas due à la croissance de la richesse générée par le PIB, mais à la faiblesse de son taux de croissance. Puisque le coût du travail, la rigidité du Code du travail, l’inadéquation entre l’offre et la demande, la réduction du temps de travail et la richesse produite par le PIB ne sont pas responsables de la hausse du chômage, il m’est apparu pertinent de me demander si ce n’était pas les gains de productivité qui en seraient la cause. Les gains de productivité seraient-ils la cause du chômage ? L’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi n’étant pas corrélée à la croissance du PIB, mais à son taux de croissance, pour en comprendre les causes, il est nécessaire d’identifier les liens qui unissent le taux de croissance du PIB à la hausse du chômage. En 1930, John Maynard Keynes affirmait que le progrès technique était responsable de la hausse du chômage. Nous sommes atteints d’un nouveau mal, dont certains lecteurs ne connaissent peut-être pas encore le nom – le chômage technologique. Il désigne le chômage causé par la découverte de procédés nouveaux qui économisent la main-d’œuvre alors que la découverte de nouveaux débouchés pour celle-ci s’avère un peu plus lente. »[48] Afin d’appréhender ce lien, je propose d’étudier les causes, les modes de calcul et les conséquences des gains de productivité. Quelles sont les causes des gains de productivité ? Les gains de productivité sont générés par le progrès technique et l’organisation du travail. Ces innovations provoquent une transformation des moyens et des méthodes de production, des produits, des marchés et des structures de l’économie. Le premier secteur d’activité qui a bénéficié des gains de productivité est celui de l’agriculture. Le progrès des outils de production agricole tracteurs, charrues, moissonneuses-batteuses, etc… a permis de réduire la durée du travail et le nombre d’ouvriers agricoles. Ces gains ont libéré la main-d’œuvre indispensable à l’essor de l’industrie et des services marchands. En permettant de produire plus avec moins de temps de travail et de main-d’œuvre, le progrès des outils de production industrielle usines numériques, robots, etc… a généré d’importants gains de productivité. L’introduction des robots a permis de remplacer les ouvriers spécialisés OS par des techniciens qualifiés chargés de la maintenance et de l’entretien des machines. L’exemple de l’entrepris Solarwatt illustre le lien entre le progrès des outils de production et les gains de productivité. L’évolution des technologies de l’information et de la communication TIC les ordinateurs, les téléphones mobiles, la visioconférence, les logiciels de traitement de l’information ERP, CAO, FAO, CGDT, etc… et les réseaux de circulations de l’information semi-conducteurs, puces RFID, Internet, etc… ont permis d’accélérer la circulation, la collecte et le traitement de l’information. Le progrès des moyens de transport voiture, train, avion, cargo, tanker, etc… et des infrastructures autoroute, port, aéroport, ligne à grande vitesse, gazoduc, etc… ont permis d’accélérer la circulation des voyageurs, des salariés, des matières premières et des marchandises au niveau local, national et mondial. Tandis que les TIC permettent de réduire la durée et le coût de la circulation de l’information, les moyens de transport modernes réduisent ceux des transports de marchandises. En se cumulant avec la suppression des droits de douane, qui ont débuté avec les accords du GATT[49] Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, ces baisses de coûts ont favorisé les échanges internationaux, la mondialisation de l’économie et la délocalisation des entreprises. Les gains de productivités sont également dus aux multiples méthodes d’organisation du travail Taylorisme, Fordisme, Toyotisme, Lean management[50], KAIZEN[51], méthode projet, etc…, qui donnent aux consultants en organisation les moyens de restructurer la production et les services. Le Toyotisme, qui consiste à produire à flux tendu et à limiter les stocks à zéro, nécessite l’intégration et la synchronisation des outils de production, des systèmes de suivis et de traitement de l’information et de la logistique. En se combinant, le progrès technique et l’organisation du travail permettent d’augmenter la productivité horaire des entreprises. Comment calculer la productivité horaire ? La productivité mesure le rapport entre une production et la quantité de facteurs capital, effectifs et heures de travail mis en œuvre pour la réaliser. Elle peut mesurer la productivité physique du travail, la productivité du capital, la productivité du travail et la productivité horaire du travail. –La productivité physique du travail mesure la quantité produite par une unité de facteur. Par exemple, il est possible de calculer le rendement d’un salarié nombre de pièces réalisées par un salarié pendant une heure de travail ou d’une machine nombre de pièces réalisées par une machine pendant une heure. Si 100 salariés produisent 10 000 pièces, la productivité du travail sera de 10 000/100 = 100 pièces par salarié. Chaque salarié produit en moyenne 100 pièces. –La productivité du facteur capital mesure la valeur ajoutée VA générée par 1 € investi. Par exemple, si un capital de 10 000 € génère une VA de 100 000 €, la productivité du capital sera de 100 000/10 000 = 10 €. Chaque euro investi génère en moyenne 10 € de valeur ajoutée. –La productivité du travail mesure la valeur ajoutée produite par un salarié. Par exemple, si 100 salariés génèrent 100 000 € de VA, la productivité du travail sera de 100 000/100 = 1 000 € par salarié. Chaque salarié génère en moyenne 1 000 € de valeur ajoutée. – La productivité horaire du travail mesure la VA générée par le nombre d’heures de travail. Par exemple, si 5 000 heures de travail génèrent 100 000 €, la productivité horaire du travail sera de 100 000/5 000 = 20 € de l’heure. Chaque heure de travail, génère en moyenne 20 € de VA. – La productivité horaire du travail effectifs x durées moyennes travail mesure la valeur ajoutée générée par le nombre d’heures de travail. Par exemple, si 100 salariés, qui travaillent en moyenne 50 heures, génèrent une valeur ajoutée de 100 000 €, la productivité horaire du travail sera de 100 000/100 x 50 = 20 € par heure de travail. Chaque heure de travail d’un salarié génère en moyenne 20 € de valeur ajoutée. Puisqu’elle permet de mesurer la performance d’un salarié, d’un atelier, d’une entreprise ou d’un pays, la productivité est un indicateur majeur de l’économie. Le graphique ci-dessous compare le taux de croissance de la productivité horaire avec celle de 1 heure de travail de 1950 à 2013. – Source Insee, Volume total d’heures travaillées par branche, comptes nationaux, h – Source Insee, Valeur ajoutée brute par branche en volume aux prix de l’année précédente chaînés[52], VA. L’analyse de ce graphique fait apparaître que de 1950 à 2013, tandis que la valeur ajoutée moyenne générée par 1 heure de travail passait de 5,9 € à 46,1 €, le taux de croissance des gains de productivité passait de 9,1 % à 0,5 %. Le taux de croissance étant inférieur de 8,4 points, la VA générée par 1 heure de travail entre 2012 et 2013 était de 0,23 €, soit 2,1 fois moins élevée que celle générée entre 1949 et 1950 qui était de 0,49 €. Pourtant, à taux de croissance égale, tandis qu’en 1950 1 % de croissance générait 0,06 € de VA, en 2013, il en générait 0,46 €. En 2013, comme une heure de travail génère en moyenne 7,8 fois plus de valeur qu’en 1950, la productivité horaire peut avoir un impact sur la création ou la destruction d’emplois. Après avoir présenté les causes, les modes de calcul et l’évolution de la productivité horaire, je propose d’en étudier les conséquences. Quelles sont les conséquences de la productivité horaire ? En se combinant, le progrès technique et l’organisation du travail permettent de réduire le nombre d’heures de travail et de salariés affectés à une tâche. L’exemple de l’usine de production Alpha illustre les liens qui unissent le progrès technique et l’organisation du travail avec le nombre d’heures de travail et les effectifs d’une entreprise. En 1950, l’usine Alpha produisait 10 voitures 5 A et 5 B avec 40 salariés et 100 heures de travail. En 2013, les dirigeants de l’usine Alpha ont investi dans l’outil de production robots et machines numériques et fait appel à des consultants en organisation pour restructurer l’entreprise. Suite aux investissements et à la restructuration, l’usine Alpha produisait 100 voitures 50 A et 50 B avec 20 salariés et 50 heures de travail. Ayant besoin de 2 fois moins de temps et de salariés pour produire 10 fois plus de voitures, le progrès technique et l’organisation du travail lui ont permis de générer d’importants gains de productivité. Cet exemple fictif, qui montre que la hausse de la productivité contribue à la baisse des effectifs, est confirmé par les données statistiques de l’Insee. Les graphiques ci-dessous comparent le taux de croissance de la productivité horaire avec le taux de croissance des effectifs par branches de 1950 à 2012. – Source Insee, Emploi intérieur total par branche en nombre d’équivalents temps plein, – Source Insee, Volume total d’heures travaillées par branche, comptes nationaux, – Source Insee, Valeur ajoutée brute par branche en volume aux prix de l’année précédente chaînés, Op-Cit. Ces graphiques font apparaître le lien qui unit le taux de croissances de la productivité horaire d’une branche d’activité avec l’évolution de ses effectifs. Plus le taux de croissance est élevé, plus les effectifs diminuent. En effet, de 1950 à 2012, tandis que la productivité horaire de l’agriculture passait de 0,6 € à 19,3 € de l’heure, soit un taux de croissance de 3 131 %, les effectifs de cette branche d’activité passaient de 5,4 millions à 760 000 personnes, soit une baisse de 86,2 %. Ces données statistiques montrent que l’effondrement des effectifs de la branche agricole est pour l’essentiel dû aux gains de productivité. Sur la même période, tandis que la productivité de l’industrie passait de 3,5 € à 54,3 €, soit une hausse de 1 469 %, les effectifs de cette branche passaient de 4,7 à 3 millions de personnes, soit une baisse de 35,8 %. Les destructions d’emploi de la branche industrielle sont dues, pour une part aux gains de productivité, et pour une autre part, aux délocalisations des activités à faible valeur ajoutée textile, équipement électrique, etc… dans des pays émergents Chine, Bangladesh, Turquie, etc… où le coût et le droit du travail ne sont pas aussi élevés et contraignants qu’en France. Ces délocalisations sont favorisées par la suppression des taxes douanières, les TIC et les moyens de transport modernes. À l’inverse, plus le taux de croissance de la productivité est faible, plus la branche crée d’emplois. En effet, de 1950 à 2012, tandis que la productivité horaire des services marchands passait de 9,6 € à 51,8 €, soit une hausse de 471 %, les effectifs de cette branche passaient de 5,1 à 13,5 millions de personnes, soit une hausse de 164 %. En ce qui concerne les services non marchands santé, éducation, services sociaux, etc…, tandis que la productivité passait de 17 € à 38,6 €, soit une hausse de 133 %, les effectifs passaient de 3 à 7,9 millions de personnes, soit une hausse de 161 %. Le faible taux de croissance de la productivité des services marchands et non marchands explique l’apparition du Lean management. Puisque les emplois d’infirmières, d’aides-soignantes, de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, de mécaniciens, d’éboueurs, d’agents de sécurité, d’assistante ménagère, etc… ne sont pas délocalisables, le Lean management vise à optimiser la productivité horaire de ces services pour réduire les effectifs et les rendre plus rentable. Ayant montré les liens qui unissent le taux de croissance de la productivité horaire avec la hausse du chômage, il est possible de décrire sa corrélation avec le taux de croissance du PIB. Le graphique ci-dessous montre la corrélation entre le taux de croissance du PIB et de la productivité horaire du travail avec l’évolution des effectifs des entreprises de 1950 à 2013. – Source Insee, Productivités horaires du travail par branche[53]. – Source Insee, Emploi intérieur total par branche en nombre d’équivalents temps plein, comptes nationaux, – Source Insee, Le produit intérieur brut et ses composantes en volume aux prix de l’année précédente chaînés[54]. Ce graphique montre qu’il existe un lien entre le taux de croissance du PIB et de la productivité horaire avec la création ou la destruction d’emplois. Lorsque le taux de croissance du PIB est inférieur à celui de la productivité horaire, le surplus d’activité ne parvient pas à compenser les destructions d’emplois provoquées par les gains de productivité. Le surplus d’activité étant insuffisant, les effectifs des entreprises diminuent, ce qui se traduit par une hausse du chômage. De 1957 à 1959, tandis que l’écart entre le taux de croissance du PIB et celui de la productivité était de moins 1,5 %, les effectifs ont diminué de 156 000 salariés. De 1982 à 1985, tandis que l’écart était de moins 4,7 %, les effectifs ont diminué de 198 000 salariés, soit une hausse du taux de chômage de 1,9 point. De 1991 à 1993, l’écart étant de moins 2,9 %, les effectifs ont diminué de 395 000 salariés, soit une hausse du taux de chômage de 1,8 point. La dernière plus forte baisse d’effectifs est consécutive à la crise de 2008. De 2008 à 2009, l’écart étant de moins 3,3 %, les effectifs ont diminué de 309 000 salariés, soit une hausse du taux de chômage de 1,6 point. Ces exemples montrent que le taux de chômage augmente lorsque le taux de croissance des gains de productivité est supérieur à celui du PIB. À l’inverse, lorsque le taux de croissance du PIB est supérieur à celui de la productivité horaire, les effectifs des entreprises augmentent, ce qui se traduit par une baisse du chômage. De 1949 à 1968, tandis que le taux de croissance du PIB progressait de 164 %, celui de la productivité horaire augmentait de 165 %. L’écart étant de 1 point en faveur de la productivité, le taux de chômage de 1968 était seulement de 2,5 %. Entre 1986 et 1991, comme l’écart était de 5,8 points, les effectifs ont augmenté de 1,1 million, ce qui s’est traduit par une baisse du taux de chômage de 0,2 point. De 1994 à 2002, l’écart étant de 1,9 point, les effectifs ont augmenté de 2,4 millions, soit une baisse du taux de chômage de 2,7 points. L’écart étant seulement de 1,9 point, ce n’est pas le taux de croissance du PIB, mais la réduction du temps de travail, autorisée par la loi sur les 35 heures, qui a favorisé la hausse des effectifs. De 2004 à 2008, l’écart étant de 3,2 points, les effectifs ont augmenté de 908 000 salariés, soit une baisse du taux de chômage de 1,3 point. Ces exemples montrent que le taux de chômage diminue lorsque le taux de croissance du PIB est supérieur à celui de la productivité horaire ou que la réduction du temps de travail absorbe les gains de productivité. La hausse du chômage étant corrélée à la productivité horaire, pour créer des emplois, il est donc nécessaire de relancer la croissance du PIB ou de réduire le temps de travail. Afin d’appréhender ces mécanismes, je propose d’étudier les enjeux du partage des surplus d’heures de travail et des bénéfices générés par les gains de productivité. Les enjeux du partage des bénéfices générés par les gains de productivité. Pour comprendre les liens qui unissent la relance de la croissance du PIB ou la réduction du temps de travail avec la création d’emplois, il est nécessaire d’aborder le partage des surplus d’heures de travail et des bénéfices générés par les gains de productivité. Le schéma ci-dessous présente le partage des bénéfices générés par les gains de productivité. Pour comprendre ce schéma, je propose de reprendre l’exemple de l’usine Alpha. Tandis qu’en 1950, elle produisait 10 voitures avec 40 salariés et 100 heures de travail, en 2013, elle en produisait 100 avec 20 salariés et 50 heures. Ayant besoin de 2 fois moins de temps et de salariés pour en produire 10 fois plus, elle génère d’importants gains de productivité. En permettant à l’entreprise de réduire ses coûts de production, ces gains lui permettent d’augmenter ses excédents bruts d’exploitation EBE ou bénéfices. Ayant besoin de moins d’heures de travail, elle se retrouve avec un surplus d’heures. Même si l’entreprise a besoin de moins d’heures, elle doit quand même rémunérer celles dont elle n’a plus besoin. Puisqu’avoir un surplus d’heures de travail équivaut à avoir un surplus de charges salariales, pour les diminuer, la direction de l’usine a le choix entre deux solutions réduire les effectifs ou réduire le temps de travail. La direction de l’usine peut décider de réduire le temps de travail en répartissant les surplus d’heures de travail et de charges salariales entre tous les salariés. Comme les salariés travailleront moins, à taux horaire constant, ils gagneront moins. Afin de compenser cette perte de revenu, la direction peut utiliser une partie de la valeur ajoutée générée par les gains de productivité pour augmenter les salaires ou, plutôt, le taux horaire du travail. Cette solution se traduit par une baisse des profits et des dividendes. Ne nécessitant pas un surplus d’activité pour créer des emplois, ce choix évite d’augmenter les rejets de CO2, le gaspillage de matières premières et l’épuisement des ressources naturelles. La réduction du temps de travail apparaît donc comme une solution envisageable pour créer des emplois sans aggraver les processus écologiques et climatiques. La direction de l’usine peut décider de supprimer les surplus d’heures de travail et de charges salariales en réduisant les effectifs. En diminuant ses charges salariales, l’entreprise augmente ses bénéfices. Les bénéfices générés par les gains de productivité et les licenciements peuvent servir à une hausse des salaires, des impôts, des investissements ou à une baisse des prix. Ils peuvent également servir à une hausse des dividendes ou des placements financiers. Pour créer des emplois, ces bénéfices doivent provoquer un surplus d’activité capable de soutenir un taux de croissance du PIB supérieur aux gains de productivité. En m’appuyant sur les données de l’Insee, je vais à présent montrer comment la redistribution des bénéfices peut provoquer la hausse du chômage ou la création d’emplois. Partage en faveur des salariés ou des actionnaires. Les bénéfices peuvent être redistribués en faveur des salariés une hausse des salaires, des cotisations patronales retraite, assurance maladie, allocation familiale ou des avantages sociaux congés payés, RTT, etc… ou des actionnaires fonds de pension, banques et investisseurs privés sous la forme de dividendes. Le graphique ci-dessous présente le partage de la valeur ajoutée en faveur des salariés ou des actionnaires de 1950 à 2013. – Source Insee, Compte des sociétés non financières S11[55]. De 1949 à 1982, en passant de 3,4 à 206 milliards €, la valeur ajoutée redistribuée aux salariés sous la forme d’une rémunération salaires bruts et cotisations patronales a été multipliée par 65,8. En passant de 0,3 à 11,7 milliards €, celle versée aux actionnaires sous la forme de dividendes a été multipliée par 45,4. Tandis que la part versée aux salariés passait de 68,3 % à 73,4 %, soit une hausse de 5,1 points, celle versée aux actionnaires passait de 6,2 % à 4,2 %, soit une baisse de 2 points. Les surplus d’activités générés par ces 69,2 points d’écart ont soutenu la croissance du PIB et créent des emplois. Jusqu’en 1981, le taux de chômage était inférieur à 6 %. À partir du milieu des années 80, les actionnaires ont exigé un taux de rentabilité de 15 %. Pour obtenir ce rendement, les entreprises ont bloqué les salaires, réduit les effectifs, fermé des unités de production et délocalisé. De 1983 à 2013, en passant de 226 à 712 milliards €, la valeur ajoutée versée aux salariés était multipliée par 3,2. En passant de 14 à 160 milliards €, celle versée aux actionnaires était multipliée par 11,3. Tandis que la part versée aux salariés passait de 73,1 % à 66,3 %, soit une baisse de 5,8 points, celle versée aux actionnaires passait de 4,6 % à 14,9 %, soit une hausse de 10,3 points. En 2008, avant la crise des SUBPRIMES, la part versée aux actionnaires était de 21,8 %, soit une hausse de 17,2 points par rapport à 1983, et celle versée aux salariés était de 63,6 %, soit une baisse de 9,5 points. En passant de 69,2 à 51,4 points, l’écart de la redistribution de 17,8 points en faveur des actionnaires a occasionné une perte de pouvoir d’achat des ménages. La finalité d’une entreprise n’est pas de créer des emplois, mais de pérenniser son activité et de générer toujours plus de profits pour ses dirigeants et ses actionnaires. Les actionnaires étant pour l’essentiel des fonds de pension, des banques et des investisseurs privés, les dividendes qu’ils perçoivent sont à nouveau placés sur les marchés financiers. Étant donné que, les bénéfices générés par l’activité économique réelle les gains de productivité, les fusions d’entreprises, les licenciements, les fermetures de site de production, les délocalisations, etc…, ne contribuent pas à augmenter la consommation, ils ne servent pas à relancer la croissance du PIB et, donc, à créer des emplois. En provoquant la stagnation des salaires, la redistribution en faveur des actionnaires a provoqué une baisse du pouvoir d’achat des ménages, et, donc de la consommation. Comme elle ne parvient pas à compenser la hausse des gains de productivité, le ralentissement de la croissance du PIB contribue à la stagnation de la création d’emploi et, donc, à la hausse du taux de chômage, qui fluctue désormais autour de 9 %. Les bénéfices peuvent également servir à l’investissement ou être placés sur les marchés financiers. Partage en faveur de l’investissement ou des placements financiers. Les bénéfices peuvent être, d’une part, investis dans la recherche et le développement R&D, l’outil de production et la formation, et, d’autre part, placé sur les marchés financiers. Le graphique ci-dessous présente les investissements et les profits financiers des sociétés non financières. – Source Insee, Compte des sociétés non financières S11, – Source Insee, Principaux ratios des comptes des sociétés non financières S11 et des entreprises individuelles non financières S14AA[56]. De 1949 à 2013, tandis que la part des investissements passait de 29 % à 22,6 %, soit une baisse de 6,4 points, celle des revenus financiers D42 revenus distribués des sociétés versés aux sociétés non financières passait de 6,1 % à 19,5 %, soit une hausse de 13,4 points. De 1949 à 1982, comme la part des profits financiers fluctuait entre 4,6 % et 8,8 %, ils correspondaient à des opportunités de placement de la trésorerie. De 1983 à 2008, juste avant la crise des SUBPRIMES, cette part est passée de 8,2 % à 27 %. L’écart de 18,8 points montre que des entreprises, dont le cœur de métier n’est pas la finance, placent de plus en plus de capitaux sur les marchés financiers au détriment de l’investissement. La baisse des investissements au profit des placements financiers à des répercussions sur la création d’emplois. Dans un système de marché concurrentiel, pour pérenniser son activité une entreprise doit être plus compétitive et innovante que ses concurrentes. La mission de la R&D est de générer des innovations et des brevets dont la finalité est de créer de nouveaux produits. En commercialisant un nouveau produit, l’entreprise s’octroie un monopole temporaire et un avantage compétitif qui lui permettent de conquérir des parts de marché en augmentant ses prix, sa marge bénéficiaire et donc, ses bénéfices. En prenant le risque de développer et de commercialiser l’iPhone, Appel a bénéficié d’un avantage compétitif qui lui a permis de les vendre avec une marge relativement élevée. Les profits générés par l’iPhone lui ont permis d’investir dans la R&D, de créer des emplois, d’augmenter les salaires et de distribuer des dividendes à ses actionnaires. Puisque l’investissement favorise le développement d’une entreprise, pourquoi choisirait-elle les placements financiers ? Une innovation génère des bénéfices si elle se vend et permet de créer un nouveau marché. Si elle ne se vend pas, l’investissement représente un coût et donc, une perte pour l’entreprise. L’offre de biens et de services marchands étant saturée, le choix d’un investissement est une prise de décision de plus en plus risquée qui engage l’avenir d’une entreprise. Chaque année, 90 % des nouveaux produits proposés aux consommateurs européens sont des échecs commerciaux[57]. Étant donné que seuls 10 % des innovations génèrent des bénéfices, malgré leurs coûts élevés, le retour sur investissement n’est jamais garanti. Le succès de l’iPhone masque l’échec de milliers d’innovations, telles que la Google Glass, dont la conception et la commercialisation ont nécessité d’importants investissements. Le taux d’échec d’une innovation étant élevé, un investissement apparaît donc plus risqué qu’un placement financier. L’accroissement des placements financiers par des sociétés non financières menace la stabilité de l’économie réelle. Depuis le milieu des années 80, les actionnaires exigent un taux de rentabilité de 15 %. Si un placement de 100 € rapporte 15 € et qu’un investissement de 100 € rapporte 5 €, d’un point de vue purement financier, il apparaît plus rentable et moins risqué » d’investir sur les marchés financiers. Afin d’obtenir des taux de rendement plus élevés, les directeurs financiers favorisent des placements sur des produits dérivés CDO, titrisation, etc… de plus en plus spéculatifs, virtuels et risqués. Lorsqu’un krach boursier se produit 1987, 2001, 2008, etc…, les bénéfices générés par les gains de productivité, les licenciements et le blocage des salariales sont absorbés par l’effondrement du cours des actions et des titres. Le krach de 2008 a englouti la trésorerie d’entreprises qui aurait pu être investie dans la recherche et l’outil de production. N’ayant plus de trésorerie, les entreprises n’innovent plus, ne développent plus de nouveaux produits et donc, ne sont plus compétitives. N’étant plus compétitives, elles perdent des parts de marchés, ce qui se traduit par une baisse de l’activité et des bénéfices. Pour compenser ses pertes et rétablir sa trésorerie, l’entreprise est obligée de licencier du personnel et de fermer des sites de production. Ce qui se traduit par une hausse du chômage. Puisque l’investissement est l’une des conditions de la création d’emplois, les entreprises qui placent leurs bénéfices sur les marchés financiers contribuent à la hausse du chômage. Même si les gains de productivité apparaissent comme la principale cause de la hausse du chômage, se sont les dirigeants des entreprises ou les assemblées générales des actionnaires AG, qui prennent la décision de réduire les effectifs ou le temps de travail. S’ils décident de réduire les effectifs, le choix du partage des bénéfices générés par la productivité, les licenciements et la baisse des charges salariales a également un impact sur la création d’emploi. En effet, s’ils décident de les redistribuer sous la forme d’une baisse des prix ou d’une hausse des impôts, des salaires ou des investissements, ils contribueront à générer un surplus d’activité qui permettra de créer des emplois. Par contre, si, par cupidité, ils décident d’augmenter les dividendes ou les placements sur les marchés financiers, ils risquent de provoquer une stagnation de l’activité économique et donc, de favoriser la hausse du chômage. La hausse du chômage n’est donc pas due aux gains de productivité, mais aux choix des dirigeants des entreprises ou des AG des actionnaires. En favorisant l’investissement, les entreprises peuvent également contribuer à l’émergence de nouvelles branches d’activités et donc, à la création de nouveaux gisements d’emploi. Favoriser l’émergence de nouvelles branches d’activités. Le progrès technique et l’organisation du travail favorisent le déversement de la main-d’œuvre d’une branche d’activité vers une autre. Le graphique ci-dessous présente le déversement de la main-d’œuvre des secteurs primaires agriculture et secondaires industrie et construction vers le secteur tertiaire[58] services marchands et non marchands de 1950 à 2010. – Source Insee, Emploi intérieur total par branche en nombre d’équivalents temps plein, De 1950 à 2010, grâce aux déversements de la main-d’œuvre, les effectifs du secteur primaire sont passés de 28 % à 3 %, ceux du secteur secondaire de 29 % à 19 % et ceux du secteur tertiaire de 42 % à 78 %. En 2010, comme dans de nombreux pays industrialisés, les effectifs du secteur tertiaire de la France étaient les plus importants. Le déversement est un euphémisme qui désigne le processus de destruction/création des emplois. Ce processus est accéléré par la concurrence que se livrent entre elles les entreprises pour conquérir des parts de marché. Les emplois détruits par le progrès technique et l’organisation du travail ont permis de libérer la main-d’œuvre nécessaire au développement des services marchands et non marchands. Les emplois à faible valeur ajoutée détruits dans l’agriculture et l’industrie ont été déversés dans les secteurs d’activités à plus forte valeur ajoutée commerce, réparation, restauration, logistique, santé, éducation, informatique, juridique, etc.. Exigeant de nouvelles compétences et un niveau de qualification plus élevé, ces nouveaux métiers n’ont pas permis à tous les salariés qui ont perdu leur emploi dans l’agriculture et l’industrie d’en retrouver. Le progrès technique, l’organisation du travail, les restructurations, les délocalisations, les innovations, les TIC et Internet ne cessent de générer des gains de productivité, de transformer les métiers et d’accélérer le processus de destruction/création des emplois. En s’informatisant, les services comptable ont permis de remplacer des secrétaires comptables par un comptable qui fournit plus de travail en moins de temps. Les emplois peu qualifiés et à faible valeur ajoutée de secrétaires ont été, en partie, remplacés par des emplois très qualifiés et à haute valeur ajoutée d’ingénieurs en informatique qui développent des logiciels de comptabilité. À terme se sont les métiers de comptable et d’expert-comptable qui risquent d’être détruit par l’automatisation et des algorithmes. En permettant la vente à distance, l’automatisation des tâches et le payement en ligne, le e-commerce remplace des emplois de vendeurs, d’employés libre-service et de caissières par des préparateurs de commandes. Pouvant être créés à l’étranger, le développement et la gestion d’un site de e-commerce risquent également de provoquer la délocalisation d’emplois d’informaticiens et de développeurs dans des pays où le coût de la main-d’œuvre qualifiée est moins élevé qu’en France, tels que l’Inde. L’université d’Oxford, le Massachusetts Institute of Technology ou l’Institut Bruegel envisagent l’automatisation de 50 % des métiers à l’horizon 2025-2035[59]. L’automatisation, qui comprend les robots, l’intelligence artificielle et les algorithmes, supprimera des métiers qualifiés et très qualifiés à faible et à haute valeur ajoutée. Les métiers qui nécessitent un niveau moyen de qualification employé de banque, comptable, conducteur de train, chauffeur de camion, etc. ne seront pas les seuls à être menacés. En effet, des métiers très qualifiés experts comptables, traders, journalistes, médecins, avocats, etc… seront également concernés par l’automatisation. Des traders sont progressivement remplacés par des algorithmes qui prennent des décisions à la nanoseconde. En réduisant le nombre d’heures de travail nécessaire pour traiter un dossier, l’automatisation va détruire de nombreux emplois d’avocats. Là où il fallait mobiliser un nombre important d’heures de travail pour analyser un dossier, rechercher de la documentation et les jurisprudences, avec l’aide de bandes de données et d’algorithmes, il ne faudra plus qu’une poignée d’avocats. Comme il faudra toujours plaider, le métier d’avocat ne disparaîtra pas, mais il en faudra moins. Étant donné que, pour le moment, les ordinateurs et les robots n’ont pas d’imaginations et d’émotions et donc de créativité, seuls les métiers innovants et créatifs, de chercheurs, de concepteurs d’algorithmes, d’artistes, d’acteurs de théâtre, d’artisan, de sportifs, etc…, ne disparaîtront pas. Puisque les entreprises auront besoin de moins de temps de travail et donc, de salariés pour produire autant, voire plus de biens et de services, le progrès technique apparaît à la fois comme une menace pour l’emploi et l’opportunité d’une transformation sociale. Afin d’éviter qu’une part croissante de la population se retrouve sans emploi, sans utilité sociale et sans raison d’être, il apparaît nécessaire de favoriser l’émergence d’une nouvelle branche d’activités à caractère non économique dont le but serait le développement et l’émancipation de chaque individu. En proposant un nouveau sens à la vie, cette nouvelle branche permettrait d’éviter l’effondrement social que provoqueront le progrès technique, l’organisation du travail, l’automatisation et les délocalisations. Cette étude met en évidence que pour en finir avec le chômage, les gouvernements de la France et des pays industrialisés ont le choix entre deux solutions relancer la croissance du PIB ou réduire le temps de travail. Le choix entre l’une ou l’autre de ces solutions n’est pas un choix économique, mais un choix de société dont dépend la survie et l’avenir de l’humanité. Jean-Christophe Giuliani Cet article est extrait de l’ouvrage En finir avec le chômage un choix de société ! ». Ce livre permet d’appréhender les enjeux du choix entre la relance de la croissance du PIB ou de la réduction du temps de travail. Vous pouvez le commander au Furet du Nord, à la FNAC et dans toutes les librairies, ainsi que sur les sites du Furet du Nord, de la FNAC et d’autres librairies en ligne sous un format ePub ou Papier. Pour accéder aux pages suivantes – Combien y a-t-il de chômeur ? – La croissance du PIB peut-elle supprimer le chômage ? – La réduction du temps de travail peut-elle supprimer le chômage ? – Combien d’heures devrions-nous travailler pour supprimer le chômage ? – La réduction du temps de travail un choix de société ! [1] Insee, la mesure du chômage par l’INSEE, n°4, septembre 2012, [En ligne] consulté le 14 mars 2015 [2] Insee, T302 – Chômage et taux de chômage au sens du Bureau International du Travail BIT, par sexe et tranche d’âge quinquennal et regroupé, en moyenne annuelle – 1975-2015 [En ligne], consulté le 17 février 2017 [3] DARES, Demandeurs d’emploi inscrits et offres collectées par pôle emploi en décembre 2013, janvier 2014, n°006. [4] Capul Jean-Yves et Garnier Olivier, Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, Paris, Hatier, 1999, page 321 [5] Insee, Produit intérieur brut et revenu national brut par habitant, [En ligne], consulté le 17 février 2017 [6] Insee, Population par sexe et groupes d’âges depuis 1946, [En ligne], consulté le 17 février 2017 [7] Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Repères & références statistique, Évolution des effectifs d’élèves, d’étudiants et d’apprentis, [En ligne], consulté le 17 février 2017, [8] Insee, Emploi intérieur total par branche en nombre d’équivalents temps plein, [En ligne], consulté le 17 février 2017 [9] Insee, Population moyenne en appliquant à la population des départements et des régions, le taux de variation de l’ensemble de la population de la France entière France métropolitaine+Dom qui est connu. La population moyenne est la moyenne arithmétique des effectifs de la population au 1er janvier de l’année en cours et de celle du 1er janvier de l’année suivante. Comme l’INSEE calcul le PIB et le PIB par habitant de la France à partir de la population moyenne, par souci d’homogénéité, nous utiliserons les mêmes données pour calculer le taux de chômage. [10] Légifrance, Ordonnance n°82-270 du 26 mars 1982 relative à l’abaissement de l’age de la retraite des assurés du régime général et du régime des assurances sociales agricoles, [En ligne], consulté le 20 octobre 2018, [11] Légifrance, Ordonnance n°59-45 du 6 janvier 1959 portant prolongation de la scolarité obligatoire, [En ligne], consulté le 20 octobre 2018, [12] Dares, Demandeurs d’emploi inscrits et offres collectées par pôle emploi en décembre 2013, Indicateur de janvier 2014 n°006, [En ligne], consulté le 17 février 2017 [13] Insee, Population par sexe et groupes d’âges depuis 1946, [14] Paugam Serge, Famille et vie conjugale, Précarité et risque d’exclusion en France, Document du CERC, Paris, La Documentation française, 1993, n° 109, d’après l’enquête Situations défavorisées 1986-1987 INSEE. [15] Chauvel Louis, L’uniformité du taux de suicide masculin selon l’age effet de génération ou recomposition du cycle de vie ? », Revue française de sociologie, n°38, 1997. [16] Jin R. 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[21] Organisation Internationale du Travail OIT, Stress au travail, un défi collectif, 28 avril 2016, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [22] Sénat, Le mal-être au travail passer du diagnostic à l’action, Rapport d’information n 642 2009-2010 de M Gérard Dériot, Mission d’information sur le mal-être au travail et de la commission des affaires sociales, déposé le 7 juillet 2010, [ [23] Lecadet J, Vidal P, Baris B, Vallier N, Fender P, Allemand H et le groupe Médipath 2000, Médicaments psychotropes consommation et pratiques de prescription en France métropolitaine. I. Données nationales, 2000, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [24] Yosr Ben Tahar 2014, Analyse du burnout en entrepreneuriat étude empirique sur les dirigeants de PME, [En ligne]. Thèse de Doctorat Economie et gestion. Montpellier Université de Montpellier 1, 367 pages. Disponible sur consulté de 16 octobre 2018 [25] Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, Calcul des coûts du stress et des risques psychosociaux liés au travail, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [26] Professeur Cary L. Cooper, Paula Liukkanen et Dr Susan Cartrwight, stress prevention in the workplace Assessing the costs and benefits to organizations, 1996, Dublin, Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail. [27] Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, Calcul des coûts du stress et des risques psychosociaux liés au travail, Op-Cit. [28] Organisation Internationale du Travail OIT, Stress au travail, un défi collectif, 28 avril 2016, Op-Cit. [29] Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, Calcul des coûts du stress et des risques psychosociaux liés au travail, Op-Cit. [30] Économie le chômage nuit gravement à la santé, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [31] Archer Jean-Yves 2017, Le coût du chômage de masse pour les finances publiques, Les [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [32] Ibid. [33] Revenu de Solidarité Active RSA, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [34] Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi CICE, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [35] Le Pacte de responsabilité et de solidarité, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [36] Ministère de l’économie et des finances, les chiffres clés, 2013 projet de loi de finance, projet de loi de programmation des finances publiques 2017, [En ligne] consulté le 14 mars 2015, [37] Insee, Produit intérieur brut et revenu national brut par habitant, [38] Bédard Marcel, Les coûts économiques et sociaux du chômage », Bulletin de la recherche appliquée, été-automne 1996. [39] Leclerc Jean-Marc 2010, La délinquance coûte 115 milliards chaque année, Le [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [40] Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, Calcul des coûts du stress et des risques psychosociaux liés au travail, Op-Cit. [41] Coldefy Magali, Nestrigue Clément 2013, Question d’économie de la santé, La prise en charge de la dépression dans les établissements de santé, n°191 octobre 2013, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [42] Nikonoff Jacques, Des chiffres sur le coût du chômage qui font peur », L’Humanité, mardi 3 mars 1998, pages 53. [43] Coe-Rexecode, Les coûts de la main-d’oeuvre dans l’Union européenne au 3ème trimestre 2016, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [44] Le Nouveau record de chômage en zone euro à 11,8 %, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [45] Insee, Volume total d’heures travaillées par branche, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [46] Insee, Emploi intérieur total par branche en nombre d’équivalents temps plein, [47] Insee, T306, chômage et taux de chômage au sens du Bureau International du Travail BIT selon l’ancienne définition, par sexe et âge regroupé, en fin de trimestre, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [48] Keynes John Maynard, Essais de persuasion, Paris, Gallimard, 1933, page 173. [49] Wikipédia, Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, [En ligne] consulté le 28 octobre 2018, [50] Le Lean management est une méthodologie d’organisation du travail qui vise, d’une part, à éliminer les pertes de temps et les tâches sans valeur ajoutée, ainsi qu’à simplifier les processus en vue d’augmenter la fluidité, la flexibilité et l’agilité de l’entreprise, et, d’autre part, à normaliser et à standardiser les processus afin de les rendre plus fiables, stables et prévisibles et de s’assurer de la reproductibilité parfaite » du processus pour tendre vers le zéro défaut et la satisfaction des clients. Son but est d’améliorer la satisfaction des clients et la performance financière de l’entreprise pour répondre aux objectifs stratégiques définis par la Direction Générale. [51] Wikipédia, Kaizen, [En ligne] consulté le 28 octobre 2018, La méthode KAIZEN consiste à optimiser progressivement et au quotidien l’organisation du travail pour réduire les coûts et le temps de travail et améliorer la qualité de la production. [52] Insee, Valeur ajoutée brute par branche en volume aux prix de l’année précédente chaînés / Volume total d’heures travaillées par branche, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [53] Insee, Productivités horaires du travail par branche, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [54] Insee, Le produit intérieur brut et ses composantes en volume aux prix de l’année précédente chaînés, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [55 Insee, Compte des sociétés non financières S11, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [56] Insee, Principaux ratios des comptes des sociétés non financières S11 et des entreprises individuelles non financières S14AA, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [57] Lipovetsky Gilles, Le bonheur paradoxal, Paris, Gallimard, 2006, page 95. [58] Le secteur primaire » correspond aux activités liées à l’extraction des ressources naturelles agriculture, pêche, exploitation forestière et exploitation minière…. Le secteur secondaire » correspond aux activités liées à la transformation des matières premières, qui sont issues du secteur primaire l’industrie du bois, du textile, aéronautique, automobile, pharmaceutique, électronique, le raffinage, la construction, etc…. Le secteur tertiaire » regroupe pour l’essentiel des services conseil, banque, assurance, distribution, communication, informatique, médias, tourisme, immobiliers, services aux particuliers, santé, éducation, servies sociaux, etc…. [59] Pierric Marissal 2015, L’automatisation ne détruit pas le travail mais l’emploi salarié, L’Humanité, [En ligne] consulté le 16 novembre 2018,
Lavie nocturne de Zante commence généralement à 10h00 du soir et continue jusqu’à 6h00 du matin! Presque tous les bars et clubs sont gratuits, sauf s’ils ont des célébrités en attendant. Bien que la plupart des endroits se situent sur la bande principale, quelques uns se situent au bord de la mer, y compris le fameux Cherry Bay
La gestation pour autrui GPA est une technique de PMA particulièrement complexe d’un point de vue éthique et juridique. C’est pour cette raison que, même si les mères porteuses sont légales dans quelques pays européens, beaucoup d'autres l’interdisent cet article nous parlons des destinations en Europe qui envisagent cette méthode de reproduction. Tous appartiennent au continent européen, mais certains ne font pas partie de l'Union européenne. Par conséquent, nous vous recommandons de consulter les conditions requises pour entrer et sortir du trouverez ci-dessous un index des 7 points que nous allons aborder dans cet est-ce autorisé?La Russie, l'Ukraine, la Grèce, la Géorgie et le Royaume-Uni sont les seuls pays européens qui acceptent la GPA comme autre technique de procréation assistée et qui ont une réglementation pour son application la République tchèque et l'Irlande profitent également du vide juridique, c'est-à -dire de l'absence d'autorisation et d'interdiction, pour appliquer cette technique. Ce ne sont donc pas des destinations sûres. Chez Babygest, nous vous conseillons de vous rendre à une destination où il existe une réglementation expresse, car de cette façon, vous pouvez éviter de sérieux détaillons ci-dessous les conditions légales de chacune des destinations européennes où la gestation pour autrui est autorisée, car elles n'ont pas toutes les mêmes exigences et limitationsLa RussieLes lignes directrices juridiques fixées par l'État russe sont les suivantes La mère d'intention doit démontrer une incapacité médicale à mener une grossesse à n'est permise que pour les femmes célibataires et les couples ovules et le sperme utilisés peuvent provenir des futurs parents ou, à défaut, d'un donneuse d'ovules ne sera jamais la mère porteuse la GPA traditionnelle n'est pas autorisée.La mère porteuse peut recevoir une compensation financière, de sorte que la GPA commerciale est mère porteuse doit renoncer à la maternité après la naissance et donner son consentement pour que les futurs parents puissent être reconnus comme parents la mère porteuse n'abandonne pas la maternité, elle peut garder le vous voulez des informations détaillées sur la GPA en Russie, allez à cet article GPA en est à noter que les conditions russes et les lignes directrices françaises doivent être est une destination européenne qui gagne en popularité par rapport à la GPA. Les conditions requises pour pouvoir l'exécuter sont les suivantesComme en Russie, il est essentiel que la mère d'intention démontre l'incapacité médicale de gestation ou que la grossesse arrive à n'est permise que pour les couples hétérosexuels moins le futur père, et de préférence aussi la mère, doivent fournir leur patrimoine GPA commerciale est autorisée, de sorte que la mère porteuse peut recevoir une compensation mère porteuse ne peut pas garder le bébé, car elle n'a aucun droit ni aucune obligation légale envers le toutes les informations dont vous avez besoin sur les conditions de la maternité de substitution en Ukraine ici GPA en mentionné ci-dessus, les exigences du pays d'origine des futurs parents doivent être satisfaites en plus de celles du pays étranger dans lequel le processus doit se dérouler. Sinon, des problèmes peuvent survenir lors du retour à la maison avec le GrèceLa législation régissant la gestation pour autrui en Grèce a changé en 2014, et depuis lors, l'application de cette technique est autorisée pour les ressortissants étrangers. Actuellement, la loi pose les prémisses suivantesLe traitement est autorisé pour les couples hétérosexuels et les femmes certificat médical est exigé pour prouver l'incapacité de la future mère à avoir des financière de la mère enceinte, c'est-à -dire la subrogation gestationnelle commerciale, est moins un des deux participants futurs parents ou mère porteuse doit être d'un tribunal grec est nécessaire pour entamer la cette autorisation permet la filiation directe du mineur né par GPA en Grèce en répondant aux exigences de l'instruction 2010 de la Direction générale des registres et des conséquent, contrairement à ce qui se passe en Ukraine et en Russie, la mère d'intention est reconnue directement. Cependant, cette reconnaissance n'est pas valable en France et la mère d'intention devra donc ensuite adopter l'enfant de son comment fonctionne la GPA en Grèce dans cet article GPA en Royaume-UniBien que la gestation pour autrui soit permise dans ce pays, les restrictions sont très strictes et, par conséquent, peu de gens ont recours à cette destination Le contrat de GPA n'est pas juridiquement un crime de se faire connaître comme mère mère porteuse et son mari sont reconnus comme parents légaux, même si les parents d'intention ont apporté leur patrimoine parents d'intention ont jusqu'à 6 mois pour faire une demande de ne peut se faire que sous sa forme altruiste, de sorte que la mère porteuse ne reçoit pas d'indemnisation un processus autorisé pour les couples homosexuels et hétérosexuels, mais les femmes et les hommes célibataires sont ce lien pour en savoir plus sur la législation de ce pays GPA au GéorgieEn Géorgie, la gestation pour autrui est légale. La loi qui régit ce processus prévoit ce qui suitSeuls les couples hétérosexuels mariés sont preuve d'incapacité médicale est dons d'ovules et de sperme sont permis. Sur ce point, il faut souligner que dans le cas des couples français, au moins le père doit fournir le patrimoine génétique spermatozoïdes pour éviter d'éventuels problèmes de reconnaissance de paternité, car celle-ci sera attribuée par test compensation financière à la mère porteuse est mère porteuse n'a ni droits ni obligations sur l'enfant, c'est-à -dire qu'elle n'est pas la mère cette destination vous intéresse, nous vous conseillons de consulter ce post avec des informations détaillées GPA en 2017, la loi 25/2016 est entrée en vigueur, réglementant l'application de la GPA au Portugal et donnant accès aux couples hétérosexuels et aux femmes homosexuelles ayant une incapacité à la un an après cette approbation, la loi a été portée devant la Cour suprême et est complètement caractéristiques établies par la législation portugaise sur la GPA sont les suivantesSeule la gestation pour autrui altruiste est autorisée, de sorte que la mère porteuse ne peut recevoir aucune compensation financière pour l'exécution de la la GPA totale ou complète est autorisée, c'est-à -dire que si une donneuse d'ovules est nécessaire, ce ne peut être la moins un des parents d'intention doit fournir son patrimoine génétique les ovocytes ou les trouverez plus d'informations sur cette destination dans l'article suivant GPA au PortugalLa gestation pour autrui est le traitement de procréation médicalement assistée qui implique le plus de questions et de doutes pour un patient. La transparence est l’un de nos rigoureux critères pour le choix des cliniques et agences que nous recommandons. Vous pouvez utiliser cet outil afin d’obtenir un rapport détaillé pour répondre à vos questions et ainsi éviter les mauvaises est-ce interdit?L'Espagne et la Hollande considèrent comme nul ou juridiquement non contraignant le contrat de gestation pour autrui. Par conséquent, dans ses deux pays, on considère que la mère légale du nouveau-né est la femme qui accouche, quelle que soit la mère revanche, en France, la gestation pour autrui est considérée comme une infraction pénale en droit pénal et prévoit donc une peine de prison et une il est important de souligner le cas de la Hongrie, où la gestation pour autrui n'est pas autorisée. Bien qu'il ait été mentionné dans la première version, l'actuelle Loi sur les soins de santé 1997 n'inclut pas la gestation pour autrui parmi les techniques de procréation assistée autres pays européens où la GPA n'est pas autorisée sont l'Allemagne, la Suisse, l'Italie ou l' gestation pour autrui et l'EuropeLes États d'Europe sont souverains ; ils disposent donc de l'autorité de légiférer sur leurs territoires respectifs. Cette circonstance explique qu'il n'existe pas d'harmonisation de droit européen concernant la régulation de la gestation pour tous ces pays sont intégrés dans un ensemble géographique le continent européen et politique l'Europe qui dispose de différentes structures susceptibles d'avoir une influence législative et est pour cela important de distinguer Le Conseil de l'Europeil s'agit d'une organisation intergouvernementale établie à Strasbourg qui rassemble 47 États du continent européen. Son objectif est de défendre les droits de l'homme par le biais de conventions CEDH Cour européenne des droits de l'hommeelle se charge de faire respecter la Convention européenne des droits de l'homme, traité international signé par les États membres du Conseil de l'Europe. Elle peut être saisie par tout État ou personne physique ayant épuisé auparavant les recours internes de son État qui s'estime victime d'une violation de ses droits et européenne UEil s'agit d'une association politico-économique de 28 États européens qui exerce certaines compétences communautaires. Elle dispose d'institutions de pouvoir exécutif, législatif, judiciaire et et le Conseil de l'Europe ne se situent pas sur le même plan, mais tous deux œuvrent guidés par les valeurs des droits de l'homme, de la démocratie et de l'État de les pays de l'UE sont membres du Conseil de l'Europe et ont signé la Convention européenne des droits de l' position des institutions européennes face à la GPA va donc surtout se débattre par rapport à sa conformité avec les droits de l' GPA rejetée au Conseil de l’EuropeUn rapport promouvant la gestation pour autrui a été examiné à trois reprises en 2016 par le Conseil de l' présentait un état des lieux de la gestation pour autrui dans les états membres et proposait une harmonisation législative, en indiquant aux ministres des affaires étrangères d’adopter des lignes directrices sur la GPA, en particulier pour sauvegarder les droits des enfants nés par cette technique par la sénatrice belge Petra de Sutter, également cheffe du département de médecine reproductive à l’hôpital de Gand, le rapport établissait une différence entre la GPA commerciale et la GPA altruiste, condamnant la GPA contre rétribution et proposant que les pays autorisent la GPA altruiste pour leurs seuls proposition de résolution visant à réglementer la GPA a finalement été rejetée par 88 voix contre interventions de la CEDHLa Cour européenne des droits de l'homme CEDH a donné raison à plusieurs reprises à des parents d'intention contre des États qui refusaient de transcrire à l'état civil des actes de naissance d'enfants nés par GPA à l' Cour se prononce en faveur du droit au respect de la vie privée des enfants, garanti par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’ la France a été condamnée à cinq reprises En juin 2014 dans le cadre des affaire Mennesson et LabasséeEn juillet 2016 pour les affaires Foulon et BouvetEn janvier 2017 pour l'affaire LaborieLa France décide d'accepter la décision de la CEDH et de ne pas faire appel, ce qui contribue indirectement à faire évoluer sa jurisprudence. Ainsi, la Cour de cassation a obligé les services de l'État civil à transcrire dans les registres la filiation des enfants nés par GPA à l'étranger, pourvu que l'acte soit conforme selon l'article 47 du Code dans d'autres affaires, la CEDH a donné raison à l'État contre les parents d' en janvier 2015, la CEDH condamne d'abord l'Italie dans l'affaire Paradiso-Campanelli pour avoir séparé un enfant né par GPA de ses parents d'intention et l'avoir mis sous tutelle, l'Italie fait appel de la décision et le jugement définitif de janvier 2017 finit par lui donner précédent établit qu'il est possible de retirer un enfant né d'une mère porteuse à l'étranger à ses parents d'intention sans violer la Convention européenne des droits de l' est important de souligner que, dans les affaires française, le père d'intention était également le géniteur, ce qui n'était pas le cas dans l'affaire italienne où tous les gamètes provenaient de donneurs décisions de la CEDH ne sont donc pas systématiquement favorables à la GPA. Elles varient en fonction de facteurs GPA dans l’Union européenneParmi les états membres de l’Union européenne, à l’heure actuelle, seuls la Grèce, le Royaume-Uni et le Portugal ont adopté des textes de loi qui autorisent explicitement le recours à la GPA de manière au Royaume-Uni l’aide d’une mère porteuse est réservée à ses seuls résidents, la Grèce permet aux étrangers, couples hétérosexuels et femmes seules, de recourir à cette pratique sur son territoire. Quant au Portugal, à l’heure actuelle, la réglementation qui permettra l’application de la loi n’a pas encore été européenne s'est encore peu exprimée sur le sujet, même si elle est globalement peu favorable à la pratique de cette technique de décembre 2015, le Parlement européen a condamné, pour la première fois, la pratique de la GPA au paragraphe 114 du rapport annuel de 2014 sur les droits de l'homme et la démocratie dans le monde et sur la politique de l'Union européenne en la matière condamne la pratique de la gestation pour autrui qui va à l'encontre de la dignité humaine de la femme, dont le corps et les fonctions reproductives sont utilisés comme des marchandisesLe paragraphe établit l'utilisation de la fonction reproductive comme contraire à la dignité humaine, dénonce l'exploitation financière de femmes dans des situations économiques précaires et estime que la pratique de la GPA ne doit pas être questions fréquentesDans quels pays d'Europe la maternité de la substitution est-elle légale ?Par Andrea Rodrigo embryologiste. Le terme de maternité de substitution est incorrect car le concept de maternité est plus ample que celui de gestation. Certains pays du continent européen autorisent la GPA il s'agit de la Russie, de l'Ukraine, de la Grèce, de la Géorgie, du Portugal et du est essentiel de connaître les particularités légales de chaque pays avant de se décider pour une destination. Babygest vous recommande de vous informer de la manière la plus exhaustive possible avant de mettre en marche la procédure. C'est pour cela que nous vous recommandons de lire attentivement les articles consacrés à chaque pouvez également réaliser une consultation personnalisé dans nos forums Forum de gestation pour a-t-il un pays européen qui permette à un couple gay d'avoir un enfant par GPA ?Par Andrea Rodrigo embryologiste. Le Royaume-Uni est le seul pays d'Europe dans lequel un couple formé par deux hommes peut avoir un enfant par gestation pour autrui. Les restrictions légales britanniques ne concernent pas l'orientation sexuelle des parents d'intention. En revanche, la GPA ne peut y être qu'altruiste et le contrat n'est pas contraignant, ce qui incite certains couples homosexuels à se rendre à l' les États-Unis et le Canada sont les seuls pays, à l'échelle mondiale, à offrir des garanties légales pour que les couples homosexuels et les hommes seuls puissent être parents par gestation de si la fécondation et le transfert embryonnaire se font à l'étranger, la gestatrice peut-elle accoucher en France ?Par Andrea Rodrigo embryologiste. Non, car en France, c'est la femme qui met l'enfant au monde qui est reconnue automatiquement comme la mère légale du nouveau-né. Ainsi, il est nécessaire que l'accouchement ait lieu dans le pays étranger où la procédure est rédaction vous recommandeLa France a été condamnée à plusieurs reprises par la CEDH pour son refus de transcrire à l'état civil la filiation d'enfants nés par GPA à l'étranger. Vous pouvez en connaître les raison et le détail en cliquant sur le lien suivant La France de nouveau condamnée par la grâce à l'évolution de la jurisprudence suite à la validation par la Cour de cassation de deux arrêts, les services de l'état civil des Français ont aujourd'hui l'obligation d'inscrire dans les registres tout enfant né à l’étranger par GPA à partir du moment où son acte de naissance n'est ni irrégulier, ni falsifié et que les faits déclarés correspondent à la réalité. Pour savoir comment s'établissent la nationalité et la filiation de ces enfants, vous pouvez lire notre article État civil et filiation des enfants nés par gestation pour connaître les dispositions légales concernant la gestation pour autrui à l'échelle internationale, nous vous invitons à consulter notre article général Situation internationale de la gestation pour vous pensez avoir recours à cette méthode de procréation médicalement assistée, vous trouverez utile de prendre connaissance de la marche à suivre pour bénéficier de l'aide d'une mère porteuse Étapes de la gestation pour autrui.
Iln’y a qu’en Corée, en France, en Grèce, en Israël et en République tchèque, que les enseignants donnent au moins 30 % d’heures de cours de plus par an dans l’enseignement primaire par rapport au premier cycle de l’enseignement secondaire (Tableau D4.1 et graphique 2). Ainsi, en France, les enseignants du primaire sont, en moyenne et par an, 936 heures devant les élèves
La France vit sa pire sécheresse depuis plus de soixante ans frappé par une troisième vague de chaleur estivale qui remonte et s’intensifie dans le sud de l’Hexagone, le pays est désormais entièrement placé sous vigilance, conséquence du mois de juillet le plus sec jamais en France la guerre de l’eau est déclaréeLa préfecture d’Ile-de-France a placé en vigilance sécheresse Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, rejoignant ainsi l’ensemble des autres départements métropolitains, déjà concernés. Une sécheresse qui s’aggrave, alors que l’Hexagone vit sa troisième canicule en à peine deux mois, rendant encore plus perceptibles les conséquences du réchauffement suite après la publicitéUn pic de chaleur attendu mercredi Un épisode de canicule se confirme pour le milieu de semaine, centré sur mercredi et jeudi avec des températures maximales entre 34 °C à 38 °C et localement 40 °C », a indiqué lundi 1er août au soir Météo France. En conséquence, quatre départements du Sud-Est Ardèche, Drôme, Gard et Vaucluse et les Pyrénées-Orientales restent en vigilance autres départements, au sud d’une ligne allant de la Charente-Maritime jusqu’à l’Alsace, sont en vigilance jaune. Mercredi, un pic de chaleur est attendu avec des températures maximales atteignant le plus souvent 34 °C à 38 °C, et localement 39 °C à 40 °C sur le midi toulousain », précise Météo France, avant que l’axe chaud ne se décale jeudi vers le Nord-Est. Assèchement des solsCette nouvelle canicule s’annonce plus brève et moins intense, précise Météo France, que celle de mi-juillet lors de laquelle des records absolus avaient été battus dans 64 communes, flirtant voire dépassant les 40 °C dans plusieurs localités. Mais ce retour si rapide de fortes chaleurs vient frapper une majeure partie du pays déjà affectée par une sécheresse exceptionnelle et aux conséquences immédiates, notamment sur l’agriculture, le transport fluvial ou les loisirs aquatiques. Bataille pour l’eau en Lot-et-Garonne Vous nous ferez moins chier lorsque vous serez au fond du lac ! »Seulement 9,7 millimètres de précipitations agrégées ont été enregistrés en France métropolitaine en juillet, un déficit d’environ 84 % par rapport aux normales, presque aussi peu que les 7,8 mm de mars 1961, le record des minima depuis les premiers relevés nationaux en août 1958. Selon Météo France, ce fort déficit de précipitation, qui fait suite à un printemps très sec et conjugué avec des fortes chaleurs, contribue à aggraver l’assèchement des sols ».La suite après la publicitéSi désormais l’ensemble de la France est sous vigilance sécheresse avec des restrictions d’eau à différents niveaux, 57 préfectures ont désigné des territoires en état de crise, synonyme d’arrêt des prélèvements non prioritaires y compris des prélèvements à des fins agricoles ». Seuls les prélèvements permettant d’assurer l’exercice des usages prioritaires sont autorisés santé, sécurité civile, eau potable, salubrité », explique le site d’information sécheresse du gouvernement, épisodes de sécheresse pourraient-ils nuire à la souveraineté alimentaire de la France ?L’Europe occidentale a fait face en juillet à une sécheresse historique et à deux vagues de chaleur en à peine un mois, au cours desquelles se sont déclenchés des feux de forêt ravageurs comme en Gironde, en Espagne ou en Grèce.
Enquelques heures ce lundi, quelque 600 migrants, répartis sur cinq voiliers et quatre canots, ont été empêchés de traverser la mer
Skip to content Mis à jour le 7 septembre 2021 Le Luxembourg est le pays le plus productif. Avec une productivité horaire de 82,94 $, le pays de 614 000 habitants est loin devant tous ses autres concurrents. Et il prouve qu’une productivité élevée n’est pas obligatoirement synonyme de temps de travail élevé. L’Irlande et la Suisse sont 2ème et de ces trois pays a vu sa productivité augmenter – avec un record pour l'Irlande + 7%. Une bonne nouvelle sachant que leurs habitants ont aussi moins travaillé en 2020, particulièrement au Luxembourg. Ce temps de travail amoindri est sûrement dû à la pandémie mondiale de coronavirus qui, vous le verrez plus loin, a impacté le temps de travail de plus d’un trois pays démontrent donc qu’il est possible de travailler moins mais sûrement mieux. Pourquoi le Luxembourg est-il régulièrement sacré pays le plus productif au monde ?Les industries implantées dans un pays ont un impact sur sa productivité horaire. C’est ce qu’a indiqué le Conseil national de la productivité, créé en 2018 pour pérenniser la productivité du Luxembourg. Les secteurs dans lequel le petit pays francophone est spécialisé, tels que les secteurs scientifiques et les services administratifs, affichent une productivité plus élevée que d’autres secteurs bien moins pays les moins productifs au monde en 2020Ce n’est pas une surprise le Mexique est le pays le moins productif au monde, tout comme il l'était déjà en 2019. Pourtant, les résultats de cette année sont encore plus alarmants. Car même si les Mexicains ont travaillé presque autant que l'année précédente, leur PIB a chuté de 7 %, tout comme leur productivité horaire. Pourquoi ? L'économie du Mexique, comme celle de beaucoup d’autres pays de ce classement, dépend énormément du tourisme, qui représente 5,8 % des emplois et 8,5 % du PIB. Et il s’agit bien sûr de la première industrie affectée par les restrictions dues au une note plus positive, le Chili se démarque. Bien que le pays aux 18 millions d’habitants fasse toujours partie de ce classement, son taux de productivité au travail s’est amélioré et ce, malgré la crise mondiale. Ainsi, en 2020, les Chiliens ont produit 4,5 % plus de richesse que l'année est pourtant important de noter que même si la Grèce et la Pologne figurent en bas du classement, ces pays sont tout de même deux fois plus productifs que le Mexique. À noter que la Grèce ne figurait pas dans ce classement des pays les moins productifs en 2019. Son arrivée dans ce top des bonnets d'âne est sûrement dû au recul du tourisme, industrie essentielle à son productivité en FranceLa France est-elle plutôt à la traîne ou en pleine forme en termes de productivité ? Et l'année 2020, comme l'année précédente, fut riche en rebondissement ! Le coronavirus, la crise économique, les confinements à répétition et le chômage partiel massif ont-ils eu un impact sur la productivité horaire en France ?Et bien, non. C’est la bonne nouvelle de cette étude la productivité horaire n'a pas subi de baisse majeure en 2020. Notre PIB et le nombre d’heures travaillées ne montrent qu'un très léger recul. Ce recul est probablement dû au nombre de confinements et de périodes de chômage partiel que de nombreux travailleurs ont dû subir. Les chiffres parlent d’eux même En 2019En 2020DifférencePIB49 435,20 $46 226,95 $-6,48 %Heures travaillées1 5051 402-6,84 %Productivité $32,97 $+0,39 % Ces résultats sont à comparer avec ceux de nos voisins européens Les Français ont travaillé 5 % de plus que les Allemands en 2020. Pourtant, les Allemands produisent près de 14 % plus de Italiens travaillent 10% de moins que pays aux chiffres les plus similaires est le Royaume-Uni. Nous ne travaillons et nous ne gagnons que 2 % de plus que nos voisins les Français travaillent presque autant que les Luxembourgeois. En revanche, leur productivité au travail et la richesse qu’ils produisent sont supérieures de 60 %.▶ Curieux d’en apprendre plus sur la situation économique de la France et de ses voisins ? Alors découvrez notre étude sur l'épargne internationale pour savoir si la France est bon ou mauvais élève en matière d'économie !La productivité en EuropeEt la productivité au travail en Europe, on en parle ? Découvrez le taux de productivité horaire des pays européens ci-dessous Le Luxembourg survole le classement avec un taux de productivité horaire presque deux fois plus élevé que celui de la Norvège, à la troisième place du classement. Les pays de l’Est dominent la deuxième moitié du classement, avec des taux de productivité au travail extrêmement bas. Pourquoi les pays d’Europe de l’Est sont-ils parmi les moins productifs au monde ?La productivité au travail des pays de l’Europe de l’Est est bien meilleure que celle d'autres pays tels que l’Allemagne, mais seulement dans un secteur le secteur de l’Est est le champion de l’industrie automobile mais n’a pas développé ses autres secteurs, d'où sa productivité horaire en règle générale, l’Europe fait-elle mieux que l'année dernière ? Le coronavirus a-t-il eu un impact sur la productivité européenne ? Le tableau ci-dessous présente la différence entre la productivité au travail des 10 pays européens les plus productifs en 2019 avec celle de 2020 PaysDifférence entre la productivité de 2019 et celle de 20201Luxembourg+ 2,98 %2Irlande+ 7,67 %3Danemark+ 3,50 %4Pays-Bas+ 1,72 %5Allemagne- 0,32 %6Autriche+ 0,06 %7Suède- 0,32 %8BelgiqueDonnées non disponibles9Finlande+ 0,13 %10France+ 0,38 %La pandémie a-t-elle eu un impact sur la productivité horaire européenne ? La réponse est non, du moins pas pour les pays les plus productifs d’Europe qui, pour certains, ont même vu leur productivité au travail seul pays européen à avoir vu sa productivité au travail baisser drastiquement est l’Espagne. Avec une baisse de la richesse créée s'élevant à presque 3%, le pays a été lourdement impacté par la chute de fréquentation des classement du temps de travail par paysLes pays où l'on travaille le moinsCertains pays se distinguent en travaillant moins que tous les autres. Et parmi eux, de nombreux pays européens, dont la France ! Découvrez ci-dessous les pays au temps de travail annuel le plus bas Comme toutes les années, ce top 10 des pays au temps de travail annuel le plus bas prouve que l’on peut travailler moins et mieux pour produire plus. En effet, les pays travaillant le moins sont souvent les pays les plus riches exception faite des Etats-Unis.Le temps de travail n’a donc pas toujours d’incidence sur la quantité de richesse produite. Il prouve aussi que le cliché des Français travaillant moins que leurs voisins n’est pas ou plus une pays ont des points communs Tous situés en Europe, ils sont riches et développés. Coïncidence ? Et bien non, ils partagent un certain nombre de normes et de lois encadrant strictement le temps de travail. Ces pays partagent une culture prônant un équilibre entre travail et vie les pays de ce classement ont un autre point commun une baisse du temps de travail en 2020, souvent due à la baisse de la consommation des ménages, aux restrictions sanitaires et au recul de l’industrie pays où l'on travaille le plusLa France, patrie des 35 heures, ne fait pas partie de ce classement. Mais d'autres pays européens s'y trouvent, tels que la Pologne, la Grece ou encore l'Irlande. Le graphique ci-dessous vous montre l'évolution du temps de travail par habitant et par pays, de 2000 à 2020 La Russie ne figure plus dans le classement 2020, n’ayant pas partagé les chiffres du temps de travail annuel de ses habitants avec l’ Mexique, le Costa Rica et la Corée sont une fois de plus les pays où l'on travaille le plus. Pourtant, il faut souligner que les 10 pays au temps de travail le plus élevé l'ont vu fondre comme neige au soleil en recul le plus important est attribué à la Grèce, dont les habitants ont travaillé 11 % moins longtemps par rapport à 2019. Le secteur touristique employait 10 % de la main-d'œuvre totale de ce pays des Balkans avant la pandémie. Ainsi, qui dit restrictions de voyage et baisse du tourisme dit aussi baisse du temps de travail !Le classement des pays par richesseLes pays les plus productifs sont parfois aussi les plus...riches. Et oui, l’un ne va pas sans l’autre. Découvrez tout de suite le classement des pays les plus riches en 2020 PaysPIB en 2020 en dollars1Luxembourg118 359,502Singapour98 525,953Irlande93 612,174Qatar89 948,615Suisse71 352,356Brunei65 661,697Etats-Unis63 543,588Norvège63 197,989Danemark60 398,4510Hong Kong59 237,67Le Luxembourg survole le classement. Et oui, être champion de la productivité n'était pas suffisant pour notre voisin européen qui bat tous les nombreux pays asiatiques, dont Brunei et Singapour, font leur apparition dans ce classement des pays au PIB le plus élevé. À titre de comparaison, les PIB du Luxembourg et de Singapour sont plus de deux fois supérieur à celui de la France, qui s'élève à 46 226, 95 $.La productivité par pays toutes les données de l’étudeVoici les détails de notre classement de la productivité horaire par pays pour l’année 2020 RangPaysHeures travailléesPIB annuel par habitant en dollarsRichesse créée par heure en dollars1Luxembourg1 427118 359,5082,942Irlande1 74693 612,1753,613Suisse1 49571 352,3547,724Norvège1 36963 197,9846,165Danemark1 34660 398,4544,876Pays-Bas1 39959 228,8342,337Allemagne1 33253 694,3540,318Autriche1 40055 097,4639,359Islande1 43555 216,0338,4710Suède1 42454 563,1238,3111Etats-Unis1 76763 543,5835,9612Belgique1 48151 968,1935,0813Finlande1 53151 089,7933,3714France1 40246 226,9532,9715Royaume-Uni1 36744 916,2332,8516Australie1 68352 518,3231,2017Canada1 64448 072,5829,2418Italie1 55941 839,9926,8319Slovénie1 51539 593,3126,1320Nouvelle-Zélande1 73944 251,7925,4421République Tchèque1 70541 737,4224,4722Espagne1 57738 334,6124,3023Lituanie1 59538 734,7324,2824Israël1 78341 854,9323,4725Estonie1 65438 394,9223,2126Portugal1 61334 495,9221,3827Lettonie1 57732 019,2220,3028Slovaquie1 57231 832,3920,2429Hongrie1 66033 084,1019,9330Pologne1 76634 264,7619,4031Grèce1 72828 463,7916,4732Chili1 72825 067,6913,7333Costa Rica1 91321 031,8210,9934Mexico2 12418 833,088,86Un certain nombre de pays ne sont pas présents dans cette liste. Il s’agit des pays n’ayant pas communiqué leurs chiffres à l'OCDE et à la Banque que la productivité ?La productivité est le rapport entre la production et les moyens mis à disposition pour la créer. La production désigne ce qui est produit un bien, un service ou de la richesse tandis que les moyens sont les heures de travail ou encore les outils et machines la productivité par heure et par habitant permet de comparer la richesse produite. Ainsi, plus le résultat est élevé, plus le pays est productif. Une heure de travail dans ce pays crée donc plus de richesse que dans d’autres. Plus le résultat est faible, moins le pays est productif. Les richesses produites dans ledit pays sont alors productivité par pays Notre étudeNotre but est de vous délivrer des informations fiables et précises. Vous éclairer est notre métier. Ainsi, pour vous aider à tout savoir sur la productivité en France et dans le monde, nous avons conduit une étude détaillée et approfondie. Voici comment nous avons procédé Nous avons sélectionné les informations les plus récentes 2020 de deux sources fiables, l’OCDE et la Banque nous les avons mis en relation pour comprendre et déterminer le lien entre les heures travaillées dans le monde et la richesse produite, soit la productivité ce qui nous a permis d’élaborer ce classement, en divisant le PIB par habitant par le nombre d’heure travaillées. La moyenne des heures travaillées correspond au nombre total d’heures travaillées en un an dans le pays temps plein, temps partiel et heures supplémentaires divisé par le nombre d’actifs dans le pays. Seules les données de ces 34 pays ont été rendues publiques, ce qui explique que de nombreux autres pays n’apparaissent malheureusement pas dans ce données sont affichées en dollars. Pourquoi ? Car c'est la devise que l'OCDE et la Banque Mondiale utilisent. Nous l'avons gardée car le cours des devises change chaque jour, ce qui pourrait fausser les résultats de notre étude. Maïté a rejoint Expert Market il y a deux ans. C’est maintenant une vraie pro dans l’art d’aider les entreprises à s’équiper ! Quand elle n’écrit pas d’articles sur les CRM ou les meilleurs titres-restaurant, elle découvre Londres. Vous la trouverez sûrement au marché aux fleurs de Columbia Road ou à la table d’un bon restaurant.
Lentrée en Grèce par voie terrestre est ouverte entre la Grèce, la Bulgarie, la Macédoine du Nord, l’Albanie et la Turquie : via la Bulgarie, postes frontière de Promachonas, d’Ormenio, d’Exochis, de Nymfaia, 24h/24. via la Macédoine du Nord, poste frontière Evzonon, Nikis, Doïranis 24h/24. via l’Albanie, poste frontière de Chrystallopigi, de Kakavia, de Mavromati,
situation concernant le COVID-19 en Grèce Nous recevons beaucoup de questions sur les conditions pour organiser son séjour en Grèce ou sur les îles grecques dans cette période compliquée. Quelles sont les documents à présenter pour rentrer en Grèce, quelles sont les tests qui sont demandés, quelle est la situation en Grèce, quelles sont les conditions pour rentrer ensuite en France… afin de répondre à vos questions, nous avons tenté de regrouper sur cette page les réponses à ces questions. Vous pouvez vous Inscrire à notre newsletter pour être prévenu s’il y a des changements importants. Vous pouvez également poser vos questions sur notre forum dédié au sujet du Covid et des voyages en Grèce. Sur cette page vous trouverez Inscrivez vous pour être avertis de l'évolution de la situation en Grèce Conditions actuelles pour entrer en GrèceDepuis le 1er mai 2022, il n’est plus nécessaire de présenter le certificat Covid européen ECDC à l’arrivée aux frontières grecques et aucun test de dépistage n’est exigé pour les voyageurs les voyageurs, vaccinés ou non, sont autorisés à venir en Grèce et vous pouvez venir par voie aérienne, de et vers l’ensemble de ses aéroports, ainsi que par voie maritime, ou en Grèce par voie terrestre est ouverte entre la Grèce, la Bulgarie et la Macédoine du Nord et la par voie maritime La navigation de plaisance pour les particuliers et de tourisme commercial est autorisée quel que soit le levée des contrôle relèvent de la compétence des autorités helléniques et ces conditions seront réévaluées sur la base de la situation épidémiologique au 31 août documents nécessaires pour rentrer en GrèceVacciné ou non vacciné il est possible de venir en Grèce en le 15 mars 2022, il n’est plus obligatoire de remplir le formulaire de localisation Passenger Location Form / PLF pour les voyages en provenance de l’étranger avec pour destination la plus de vos papiers d’identités, pensez également a demander votre carte européenne d’assurance maladie. Cela peut vous permettre, le cas échéant, une meilleure prise en charge de vos éventuels frais médicaux sur place. Il suffit d’en faire la demande sur Ameli, le service de la sécurité sociale. Questions récentes sur le forum Délai de réception PLF modifié ? par frenehard il y a 1 mois et 1 semaine Tests aléatoire aéroport Grèce par Mathilde il y a 1 mois et 2 semaines Vaccination crête par Ilham il y a 3 mois et 3 semaines Test antigénique en anglais ? par Ftz il y a 3 mois et 3 semaines Certificat de rétablissement par ln78 il y a 4 mois et 2 semaines Ou faire un test antigénique ou pcr à Lesbos ? par BRIGITTE laurent il y a 4 mois et 3 semaines Test PCR pour vol intérieur par Michel il y a 5 mois et 1 semaine Qu’est ce que le PLF ? par Tourrel Christian il y a 5 mois et 1 semaine Tests enfants par D’elfe hrt il y a 5 mois et 1 semaine Mesures et restrictions sanitaires actuellement en GrèceLa situation concernant le COVID est actuellement sous contrôle et la plupart des contraintes liées à l’épidémie ont été Grèce maintient cependant un certain nombre de mesures afin de faire respecter les mesures les transports publics et les supermarchés, le port d’un masque FFP2 ou KN95 ou un double masque est respect des mesures barrières – et notamment le respect des distances – en tout lieu et en toute circonstance reste bien sûr le 1er mai 2022 1er mai 2022 et jusqu’au 31/8/2022suspension du pass sanitaire dans tous les endroits où il était demandé. Il continue à s’appliquer dans les établissements de santé, les maisons de retraites et les établissements accueillant des personnes en situation de handicap ;un test de dépistage hebdomadaire antigénique rapide TAG requis pour les employés/travailleurs non-vaccinés ;suppression des heures de couvre feu et de la jauge dans les lieux fermés ;suppression des tests de dépistage obligatoires hebdomadaires pour les élèves mais maintien du port du partir du 1er juin 2022 et jusqu’au 31/8/2022 Levée de l’obligation du port du masque dans les lieux publics intérieurs et extérieur bien surLe port du masque est toujours requis dans les transports collectifs de voyageurs, transports urbains et les établissements de santé. pour aller plus loin sur le SUJET DU COVID Conditions pour les déplacements entre régions et pour les îles grecquesDepuis le 1er mai 2022, le pass sanitaire n’est plus exigé pour voyager entre régions ou pour les îles en Grèce, dans les transports aériens, ferroviaires, maritimes ou dans les autocars KTEL ou autre.Le port du masque de type FFP2 ou KN95 ou d’un double masque reste néanmoins obligatoire à partir de l’âge de 5 ans dans tous les transports publics ainsi que dans les véhicules à usage public taxi, voiture avec chauffeur, transfert ou il est obligatoire de porter le masque, tant pour les passagers que pour le par la route avec votre voiture ou une voiture de locationLevée des restrictions Covid en ce qui concerne le nombre de passagers. Le port du masque n’est pas obligatoire pour les personnes de la même famille 1er et 2e degré de parenté, le masque est obligatoire pour tous les spécifiques pour les voyages en ferriesPlus aucune contraintes ni document à remplir pour les liaisons maritimes intérieures mais aussi pour les traversées Italie-Grèce. Il n’est évidement pas besoin de formulaire de localisation PLF pour voyager entre les îles si vous êtes déjà en Grèce. Quelles conditions pour rentrer en France depuis la Grèce ?Attention, il y a actuellement des restrictions pour rentrer en France depuis la Grèce donc de l’espace européen.Rentrer de Grèce en France si vous êtes vaccinésC’est très simple, vous devrez simplement présenter votre certificat de vaccination attestant d’un schéma vaccinal complet achevé au moins 14 jours avant votre vous ne disposez pas d’un justificatif attestant d’un schéma vaccinal completPour tout voyageur âgé de douze 12 ans et plus, vous devez présenter un certificat de rétablissement à la Covid-19 ou le résultat négatif d’un test PCR de moins de 72h ou antigénique rapide de moins de 48h avant le départ départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance et l’heure du prélèvement est l’heure de référence. Les tests salivaires ne sont pas acceptés. Ceci est obligatoire, l’accès à l’avion vous serait refuser en l’absence de pouvez trouver sur cette page – Où faire un test PCR en Grèce – toutes les adresses des laboratoires pour faire les outre, les compagnies aériennes ont le droit de demander aux voyageurs se rendant en France, avant le voyage, de renseigner une fiche de traçabilité EU dPLF sur la plateforme numérique européenne d’enregistrement dédiée à cet effet. Dans les faits, cela n’est plus demandé. Conditions de validité de votre pass sanitaire ? / qu’est-ce qu’un shéma vaccinal complet ?Votre preuve de vaccination, ne sera valable qu’à la condition qu’elle permette d’attester la réalisation d’un schéma vaccinal complet, soit Votre schéma complet initial doit dater de moins de 9 mois date de votre dernière injection.Au moins 7 jours après l’administration d’une deuxième dose pour vaccins reconnus par l’agence européenne des médicaments EMA Pfizer/Comirnaty, Moderna, AstraZeneca/Vaxzevria/Covishield.Depuis le 1/2/2022, pour que le schéma vaccinal reste reconnu comme complet, les personnes de dix-huit ans ou plus souhaitant entrer sur le territoire français doivent avoir reçu une dose de vaccin à ARN messager complémentaire au plus tard 9 mois après l’injection de la dernière dose avez précédemment contracté la CovidSi vous avez précédemment contracté la Covid, il est également possible, à la place d’un résultat négatif de test, de présenter un certificat de rétablissement datant de plus de onze jours et de moins de six certificat de rétablissement est un document délivré à la personne qui a été contaminée par la Covid-19 sur présentation d’un résultat positif à un examen de dépistage RT-PCR ou à un test antigénique à compter de la date de réalisation de l’examen ou du test. Vous rentrez en Suisse depuis la GrèceLa aussi l’obligation de quarantaine est levée pour les personnes entrant en Suisse depuis l’espace Schengen. Le dépistage et donc l’obligation de présenter un test PCR négatif n’est obligatoire que pour les voyageurs arrivant par avion qui n’ont pas été vaccinés et qui n’ont pas le statut de personnes guéries. Les coordonnées sont encore exigées uniquement en cas d’entrée par les détails sur vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser sur notre forum dédié au sujet du Covid et des voyages en Grèce L’évolution de l’épidémie de Coronavirus en GrèceLa Grèce a pris très tôt la mesure de la menace et à mis en place dès l’apparition des premiers cas en février 2020 des mesures de confinements très strictes. Ces mesures et le comportement exemplaire des grecs ont permis, malgré un système de santé public très affaibli par les crises successives et le drame des réfugiés parqués dans les îles de la mer égée dans des conditions déplorables, que le nombre de victimes reste très limité en Grèce jusqu’à la fin de l’été 2020. Ainsi le pays a été confiné non seulement de mars à mai 2020 mais aussi de novembre 2020 à mai l’arrivée du variant Omicron la Grèce a connu une forte accélération du nombre de cas et des décès obligeant le pays a de nouvelles mesures. Les médecins, soignants et le personnel des maisons de retraites doivent obligatoirement être vaccinés. Et depuis le 16 janvier 2022, la vaccination est également obligatoire pour les citoyens de plus de 60 ans sous peine d’une amende. La pandémie de COVID-19 au fil du temps en GrèceCe graphique représente le nombre de cas et de décès signalés par date en Grèce la ligne la plus foncée représente la moyenne mobile sur 7 jours. En passant votre souris sur les cercles, vous pouvez afficher des informations supplémentaires sur les mesures de préventions mises en place au fur du temps.
EPMj. r2it4zm5y8.pages.dev/174r2it4zm5y8.pages.dev/269r2it4zm5y8.pages.dev/299r2it4zm5y8.pages.dev/77r2it4zm5y8.pages.dev/241r2it4zm5y8.pages.dev/31r2it4zm5y8.pages.dev/388r2it4zm5y8.pages.dev/55r2it4zm5y8.pages.dev/111
heure en grèce par rapport à la france